Les premières fleurs aux pétales violets sont apparues au début de cette année. Depuis le 22 octobre, Nicolas Bres a commencé à récolter en famille les 5 000 m² de safran cultivés au pied des tours de Castillon, au Paradou. “Cela représente en moyenne trois heures et demie de cueillette minutieuse par jour», explique le producteur, panier à la main.
L’objectif est de récolter les fleurs du crocus sativus puis de retirer les trois précieux et longs stigmates du safran rouge.
Le paysagiste de 45 ans, originaire de Maussane, s’est lancé dans l’aventure il y a tout juste trois ans en créant sa marque Safran des Alpilles. “J’ai une passion pour les fleurs, j’ai eu cette idée car c’est une culture qui ne nécessite pas d’arrosage.« Une culture qui a aussi l’avantage d’être rapide ».Nous avons planté les bulbes en juillet 2021 et avons eu notre première récolte quatre mois plus tard.“
Les fleurs s’ouvrent au soleil
Si le principal producteur mondial de safran est l’Iran, de par son climat et surtout sa main d’œuvre bon marché, le climat provençal des Alpilles semble parfaitement adapté à cette culture.