L’unité 8200, chargée des écoutes, a rédigé le 19 septembre un rapport détaillant l’entraînement des unités d’élite du mouvement islamiste palestinien en vue de raids contre des positions militaires et des kibboutzim dans le sud d’Israël, soit moins de trois semaines avant que le Hamas ne lance son attaque dévastatrice du 7 octobre. , a rapporté KAN.
Les responsables des renseignements au sein du commandement militaire sud, responsable de la bande de Gaza, étaient au courant de cette information, a ajouté la KAN, citant des responsables de la sécurité anonymes.
Selon la radio et la télévision, la note indiquait que le mouvement islamiste visait « 200 à 250 otages ».
L’attaque sans précédent des commandos du Hamas le 7 octobre s’est soldée, côté israélien, par la mort de 1.194 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
En représailles, l’armée israélienne a lancé une offensive sur la bande de Gaza qui a fait à ce jour 37 372 morts, pour la plupart des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas pour Gaza.
Lors de l’attaque du 7 octobre, 251 personnes ont été kidnappées en Israël. Sur les 116 otages encore à Gaza, 41 sont morts, selon l’armée.
Selon la KAN, la note de l’unité 8200 mentionne que l’entraînement des combattants du Hamas s’est concentré sur l’attaque de bases militaires et « transfert des soldats captifs aux commandants de compagnie ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refuse obstinément d’ouvrir une commission d’enquête officielle sur les événements du 7 octobre avant la fin de la guerre en cours à Gaza, qui en est à son neuvième mois.
Interrogé par l’AFP sur les révélations de la KAN, un porte-parole de l’armée israélienne a indiqué que l’armée « enquêter sur les événements du 7 octobre et ce qui les a précédés ».
« Le but de cette enquête est d’apprendre et d’en tirer les leçons nécessaires »a ajouté le porte-parole, selon qui “les conclusions seront présentées (…) au public en toute transparence”.
