dans la bande de Gaza, « il n’y a rien de normal dans la vie constante de ces enfants », prévient l’Unicef

dans la bande de Gaza, « il n’y a rien de normal dans la vie constante de ces enfants », prévient l’Unicef
dans la bande de Gaza, « il n’y a rien de normal dans la vie constante de ces enfants », prévient l’Unicef

Après l’annonce par les autorités locales libanaises d’une brève possibilité de retour dans certaines localités du sud du pays à l’occasion de l’Aïd, plusieurs personnes sont allées prier là-bas, notamment à Naqoura, ville côtière frontalière avec Israël. Les hostilités en marge de la guerre entre Israël et le Hamas ont entraîné le déplacement de plus de 95 000 personnes au Liban, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, le Hezbollah pro-iranien, en soutien à son allié palestinien, échange régulièrement des tirs avec l’armée israélienne. Plus de huit mois de violences ont fait plus de 470 morts au Liban, dont une majorité de combattants du mouvement islamiste libanais et 92 civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP). Du côté israélien, au moins quinze soldats et onze civils ont été tués, selon Israël. Des deux côtés de la frontière, des dizaines de milliers d’habitants ont été déplacés.

Au Liban, la municipalité de Naqoura a indiqué s’être coordonnée avec l’armée libanaise pour que les habitants puissent se rendre au cimetière et à la mosquée pendant deux heures à l’occasion de l’Aïd, qui a débuté lundi pour de nombreux musulmans chiites du Liban. Selon un journaliste de l’AFP, des femmes se sont consolées devant plusieurs tombes, décorées de fleurs et de grandes photographies de disparus, dont des combattants du Hezbollah.

Le Hezbollah a intensifié ses attaques contre le nord d’Israël la semaine dernière, après qu’un de ses commandants ait été tué lors d’une frappe israélienne. L’agence de presse officielle libanaise ANI a fait état de bombardements israéliens dans le sud du pays au cours du week-end, ainsi que d’une frappe meurtrière lundi. Le Hezbollah a déclaré plus tard qu’un de ses combattants avait été tué.

Comme d’autres habitants soutenant le Hezbollah et le parti pro-syrien Amal, le chef de la municipalité de Naqoura, Abbas Awada, a décrit “lâches” attaques contre la ville. La semaine dernière, une grève imputée à Israël a tué un employé de la compagnie publique des eaux de la région. Hassan Ezzedine, député du Hezbollah, qui a assisté à la prière à la mosquée de Naqoura, estime que cette foule est un message : « Cette terre est la nôtre, nous ne la quitterons pas. » Et d’ajouter : « Nous soutenons cette résistance [le Hezbollah] parce que c’est elle qui nous protège, c’est elle qui nous défend. »

 
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