Le succès de ce film a surpris beaucoup de monde. En effet, Réserve privéecomédie d’Antonin Fourlon et Frédéric Forestier, a attiré au cinéma environ deux millions de spectateurs curieux. Un long-métrage porté par deux acteurs célèbres : Didier Bourdon, membre des Inconnus et Thierry Lhermitte, l’un des piliers du Splendid. Ces deux stars sont accompagnées d’un casting bien fourni. Dans ce film, en effet, on découvre Simon (Hakim Jemili) et Adélaïde (Camille Lou), un couple parisien. Epuisés par la vie citadine, les deux tourtereaux décident de se mettre au vert. Avec leurs deux enfants ils s’installent dans un petit village tranquille, apparemment bien plus calme que la capitale. Mais quand ils arrivent, c’est la désillusion. La famille de la ville se rend compte que leurs chers voisins utilisent leur cour comme terrain de chasse. C’est à ce moment que va commencer un affrontement impitoyable… Dans cette comédie diffusée le samedi 16 novembre 2024 à 21h06 sur Canal+, les animaux ont aussi une place importante. À ce propos, Frédéric Forestier a déclaré : «Les chasseurs et les citadins étaient bons, mais nous ne voulions pas oublier les animaux.« Après tout, l’un d’eux a un nom pour le moins original…
Dans Réserve privéeune poule avec un nom de famille célèbre
Pour ses parties de chasse, Bernard (Didier Bourdon) peut compter sur d’autres passionnés de chasse comme Michel (joué par Jean-François Cayrey). Cet assistant est l’heureux propriétaire de poulet qui a décidé de lui donner un nom curieux. En fait, l’un de ses oiseaux les plus prisés s’appelle Pina. Un nom qui rend hommage à Pina Bausch, célèbre danseuse allemande décédée en 2009… Cette référence invite le spectateur à Réserve privée que Michel est également passionné de danse contemporaine, ainsi que de chasse.
Comment ont été tournées les scènes avec les animaux ?
Poules, chiens, chats, mais aussi sangliers et chevreuils. Les réalisateurs ne pouvaient guère se passer d’animaux pour ces tournages. Mais les séquences de tournage avec des animaux sauvages, surtout sauvages, sont assez complexes à mettre en place. Pour contourner cette difficulté, les administrateurs ont trouvé une solution. A ce propos, Frédéric Forestier explique dans le dossier de presse : «Il y a quelques sangliers, mais surtout des animatroniques et des effets numériques. Autant on peut dresser un chien, autant c’est plus compliqué avec un sanglier ou un cerf.« Pour compléter ses observations, Antonin Fourlon ajoute : »C’est aussi l’époque où, comme dans les cirques, de moins en moins d’animaux sauvages sont utilisés au cinéma.“