Ce mode de vie se distingue par son originalité, mais est plus que vital pour survivre aux températures extrêmes de la région.
En Australie, il fait si chaud dans certaines régions que les habitants d’une petite ville vivent dans des grottes souterraines. C’est le seul moyen qu’ils ont trouvé pour se protéger de la chaleur terrible qui règne à Adélaïde, en Australie méridionale.
En effet, dans cette région du sud, les températures peuvent atteindre 100 degrés Fahrenheit en été, soit 37 degrés Celsius. À cause de la chaleur, les oiseaux tombent du ciel et certains appareils électroniques doivent être conservés au réfrigérateur pour éviter qu’ils ne surchauffent.
Alors, pour continuer à vivre normalement malgré ces conditions extrêmes, les habitants de Coober Pedy, située dans l’arrière-pays, préfèrent vivre en pirogue. C’est le nom qu’ils donnaient à leurs habitations qui sont en fait des grottes creusées dans les collines. C’est un terme indigène qui pourrait se traduire par « homme blanc dans un trou ».
Un mode de vie souterrain qui convient à ses habitants
Crédit photo : John W. Banagan
Grâce à ce mode de vie original, la ville de Coober Pedy attire de nombreux touristes. Pas étonnant que les 1 500 habitants soient toujours prêts à accueillir leurs visiteurs dans leur galerie d’art, leurs bars, leurs boutiques et même leurs églises souterraines.
Les habitants ne manquent de rien, pas même d’un terrain de golf. Mais cette fois, le terrain est bel et bien en surface. En revanche, les habitants y jouent la nuit, avec des boules fluo, lorsque les températures sont plus basses.
Crédit photo : John W. Banagan
Il y a aussi un camping souterrain où les campeurs peuvent planter leur tente. Par ailleurs, si vous souhaitez vivre à Coober Pedy, sachez que les maisons troglodytes disposent de trois chambres avec salon et salle de bain pour un prix similaire à celui d’une maison hors sol. Toutes les maisons sont équipées de conduits de ventilation sortant du sol.
Ne vous y trompez pas, les locaux aiment leur mode de vie. Pour rien au monde, ils ne quitteraient leur demeure souterraine, même si celle-ci peut s’effondrer en de rares occasions, faut-il le rappeler.
Crédit photo : John W. Banagan
