prison fermée pour le père qui a incendié son appartement

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Éditorial L’Impartial

Publié le

17 juin 2024 à 12h51

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Agacé par la tentative de suicide de sa compagne déprimée, un père de famille a tenté de mettre le feu à son appartement de Gaillon (Eure) en Février 2023. Poursuivi pour violences sur conjoint, le quadragénaire a été jugé 30 mai 2024par le tribunal de Evreux.

Avec 12 condamnations au casier pour de multiples méfaits dont un vol en bande organisée avec arme, le prévenu n’est pas un enfant de chœur. Bénéficiant cependant d’un sursis probatoire, il a pu prendre un nouveau départ en mettant un terme à sa consommation de cannabis.

Après la tentative de suicide de sa compagne, il prend un briquet

Tout a changé 17 février 2023 quand son partenaire déprimé a absorbé un une poignée de Lexomil. En colère, il l’attrapa par le cou. Puis, il s’est vengé sur les meubles de son appartement avant de finalement alerter les secours.

Ensuite, il a bu plusieurs verres de vodka puis s’est adressé violemment à la malheureuse dès son retour de l’hôpital. Cette dernière lui a alors annoncé qu’elle allait repartir avec les enfants.

C’est pourquoi, ivre de colère, il est allé chercher un jerrycan et en a aspergé le contenu sur une serviette, des tapis, un rideau et… le chien avant d’allumer le feu avec un briquet.

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“Juste pour faire peur”

Même si le jerrycan ne contenait en réalité que de l’eau, les flammes ont progressivement grossi. D’où l’intervention des pompiers qui ont dû franchir une porte barricadée afin d’éviter le pire.

«Je regrette ce que j’ai fait. Il y avait de l’eau dans le jerrycan et c’était juste pour effrayer les gens. De plus, je suis toujours en couple”, a déclaré l’accusé au tribunal.

Sa compagne était effectivement présente au fond de la salle d’audience pour lui apporter son soutien. Il n’en reste pas moins qu’il a commis l’irréparable.

Condamné à un an de prison

Le parquet a ainsi requis 24 mois de prison avec mandat de dépôt contre le prévenu qui n’avait pas tenu compte des « avertissements de l’institution judiciaire ». « Si je vais en prison maintenant, vous ferez du mal à mes enfants », a-t-il déclaré pour sa défense.

Condamné à 12 mois de prison avec mandat de dépôt, le Gaillonnais est immédiatement incarcéré. Son précédent sursis de 6 mois ayant été révoqué, il passera au total 18 mois derrière les barreaux.

Toute condamnation est susceptible d’appel et jusqu’à une condamnation définitive, la présomption d’innocence prévaut.

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