Considéré à haut risque, le match de jeudi soir entre la France et Israël (0-0) au Stade de France “s’est très bien passé d’un point de vue sécuritaire”, a confirmé le préfet de police de Paris, qui a toutefois dénoncé 29 interpellations par la police.
Une bulle de sécurité impressionnante, un dispositif anti-intrusion tout autour du terrain… le match France-Israël a été pris très au sérieux. Dans les lieux à haut risque, 4 000 policiers et gendarmes assuraient la sécurité, malgré un stade aux sections plus que clairsemées.
Au lendemain du match, pas moins de trente personnes ont été placées en garde à vue en marge du match franco-israélien, jeudi soir au Stade de France, dont deux pour des violences survenues lors de ce match très surveillé.
“Nous avons au total 29 personnes en garde à vue, dont deux pour des faits de violences entre supporters”, a indiqué à l’AFP le parquet de Bobigny, avant d’ajouter que cinq d’entre elles le sont “pour des faits de provocation à la haine ou de violences dans un établissement sportif”. . .»
Deux arrestations après des heurts dans les tribunes
“Le match s’est très bien passé d’un point de vue sécuritaire”, a déclaré vendredi le chef de la police parisienne Laurent Nuñez sur France 2, faisant état de deux arrestations après un incident dans les tribunes entre supporters des deux équipes.
« Une bagarre a éclaté, qui a été immédiatement contenue par les commissaires sportifs », a également expliqué Laurent Nuñez. “Une personne a été interpellée immédiatement et une autre après le match, grâce aux vidéos de surveillance”, a poursuivi le préfet de police sans préciser s’il s’agissait de supporters de l’équipe de France ou d’Israël.
Un peu plus de 16 600 spectateurs ont assisté à ce match, la plus faible affluence de l’histoire pour un match de l’équipe de France au Stade de France, une salle de 80 000 places. Une ambiance que les Azzurri ne veulent pas revivre.
