fin de la prise d’otages de gardiens d’une prison russe, des détenus membres de l’EI abattus – Libération – .

fin de la prise d’otages de gardiens d’une prison russe, des détenus membres de l’EI abattus – Libération – .
fin de la prise d’otages de gardiens d’une prison russe, des détenus membres de l’EI abattus – Libération – .

Les événements se sont déroulés dans une prison de la région de Rostov. Ils interviennent près de trois mois après l’attaque contre une salle de concert. Une filiale de l’EI a revendiqué cet attentat qui a fait 122 morts.

Plusieurs membres de l’organisation jihadiste État islamique (EI) ont été abattus dimanche selon les autorités après avoir pris en otage deux gardiens de prison dans une prison de Rostov, dans le sud de la Russie, pays visé à plusieurs reprises par des attaques. “Lors d’une opération spéciale (…) les malfaiteurs ont été liquidés et les employés pris en otage ont été libérés et n’ont pas été blessés”, ont indiqué les responsables de l’établissement où sont détenus les détenus. hommes en attente de jugement. pénitenciers dans un communiqué.

L’administration pénitentiaire avait indiqué quelques heures plus tôt que les prévenus détenaient deux gardiens dans le centre de détention numéro 1 de la région de Rostov, aux portes du Caucase russe.

Selon une source de la police interrogée par l’agence d’État TASS, parmi les preneurs d’otages figuraient des membres de l’Etat islamique qui devaient comparaître devant le tribunal pour « terrorisme ». Ils étaient enfermés dans la cour du centre de détention, armés d’un canif, d’une matraque et d’une hache comme l’a montré l’émission X. Les assaillants, au nombre de six selon l’agence Interfax, avaient exigé qu’on leur fournisse une voiture et autorisé à quitter le centre de détention en échange de la libération des otages.

La Russie a été visée à de multiples reprises par des attaques et des attentats revendiqués par l’organisation jihadiste. Le 22 mars, des hommes armés ont ouvert le feu dans une salle de concert près de Moscou, tuant au moins 144 personnes et en blessant des centaines. Rapidement revendiquée par l’EI-K, filiale de l’État islamique, il s’agit de l’attaque la plus meurtrière commise sur le sol russe depuis 2004. Plus de 20 personnes ont été arrêtées depuis, dont les quatre assaillants présumés, tous originaires du Tadjikistan, ancienne république soviétique en 2004. L’Asie centrale voisine de l’Afghanistan.

Selon les médias russes, les agresseurs du centre de détention de Rostov pourraient être des hommes arrêtés en 2022 et accusés de vouloir commettre un attentat contre la Cour suprême de Karachay-Tcherkessia, une république russe du Caucase à majorité musulmane.

La Russie a été confrontée au début des années 2000 à une rébellion islamiste dans le Caucase, un mouvement né du premier conflit contre la Tchétchénie séparatiste en 1994-96. Elle a été vaincue par les forces fédérales russes et, ces dernières années, les incidents armés y sont devenus rares. Près de 4 500 Russes, notamment originaires du Caucase, ont combattu aux côtés de l’EI en Irak et en Syrie, selon les chiffres officiels.

En avril, deux combattants armés membres d’une « organisation terroriste internationale » ont été abattus par les forces russes près de Naltchik, dans le Caucase.

 
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