suivez en direct l’audition d’Elisabeth Borne

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Dernière audition de la Commission des Finances sur la dégradation des finances publiques depuis l’hiver 2023-2024. Les sénateurs entendront l’ancienne Première ministre Élisabeth Borne ce vendredi à partir de 15 heures, après avoir déjà reçu Bruno Le Maire, Gabriel Attal et Thomas Cazenave. L’événement peut être suivi en direct sur la chaîne 13 de la TNT, nos réseaux sociaux et ce live stream.

L’ancien chef du gouvernement était en fonction au moment des débats sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2024 fin 2023. C’est à cette époque que l’administration du Trésor et du Budget a lancé les premières alertes sur la baisse des recettes fiscales. . Élisabeth Borne pourrait également être interrogée sur les décisions qui ont conduit à ne pas retenir les 7 milliards d’euros d’économies votés à l’époque par la majorité sénatoriale.

Le rapporteur général du Budget, Jean-François Husson, a indiqué à l’ancien Premier ministre avoir pu consulter une note du 13 décembre 2023 cosignée par les deux ministres de l’Économie et des Comptes publics « qui recommande de partager largement les caractère critique de notre situation budgétaire tant au sein du gouvernement que dans l’opinion publique. « Quelle importance avez-vous accordé à ces alertes ? Pourquoi ne pas informer l’opinion publique et le Parlement du caractère critique de notre situation ? », a-t-il demandé.

Elisabeth Borne rappelle ensuite qu’à l’heure actuelle “nous n’avons aucune évaluation de ce que pourrait être la dégradation des recettes”. Elle ajoute qu’elle a rencontré le ministre de l’Économie le 4 janvier. « Nous avons discuté à cette occasion des mesures qui pourraient être ajoutées pour compléter les mesures déjà prises, l’augmentation de la fiscalité énergétique au 1er janvier.est janvier 2024 et préparer tout ou partie des crédits prévus par la loi de finances.

“Les services s’interrogeaient sur le niveau réel des recettes non chiffrées”, indique-t-elle, soulignant “que le définitif 49,3 du projet de loi de finances 2024 intervient le 20 décembre”. “Je ne vois pas comment, à ce moment-là, avec des informations non chiffrées, on aurait pu modifier les hypothèses de construction du budget 2024.”

Dans une déclaration introductive d’une quinzaine de minutes, Elisabeth Borne, qui a dirigé la préparation des budgets 2023 et 2024 lors de son passage à Matignon, a rappelé le contexte de crise auquel elle a dû faire face durant ses vingt mois à la tête du gouvernement. « La préparation de ces budgets s’est déroulée dans un contexte marqué par la crise en Ukraine, la crise énergétique et un niveau d’inflation que la n’avait pas connu depuis des décennies, ce qui a conduit mon gouvernement à présenter dès l’été 2022 deux textes pour le pouvoir d’achat. . »

“Les différentes mesures de soutien représentent un coût de 85 milliards d’euros, dont 33 milliards pour l’année 2023”, a précisé l’ancienne Première ministre, qui a également tenu à mettre en avant sa rigueur budgétaire. « Les deux budgets préparés par mes gouvernements traduisaient la volonté de revenir sous la barre des 3% du PIB en 2027 et d’entamer une réduction de la dette en 2026 », a-t-elle souligné.

Elisabeth Borne a ainsi rappelé les principales mesures d’économies prises lorsqu’elle était au pouvoir : « J’ai pleinement soutenu la volonté de maîtriser nos dépenses publiques à travers diverses réformes structurelles. Je pense à la réforme de l’assurance chômage, adoptée fin 2022, au soutien aux allocataires du RSA ou encore à la réforme des retraites. Ces trois réformes structurelles génèrent une économie d’environ 30 milliards d’ici 2030 », a-t-elle détaillé. Et d’ajouter : « Ces réformes étaient nécessaires, tout le monde se souvient qu’elles n’étaient pas populaires. »

Evoquant les premières alertes, mi-décembre 2023, sur le dérapage budgétaire et l’écart entre les recettes et les prévisions faites par le ministère de l’Economie, l’ancienne préfète assure avoir réagi à temps : « L’alerte m » a conduit à l’introduction dans les dernières lectures du budget 2024, la possibilité d’augmenter par voie réglementaire la taxe intérieure sur la consommation finale de l’électricité (TICFE)», a-t-elle indiqué. « L’alerte lancée mi-décembre a également conduit à préparer l’annulation début 2024 jusqu’à 10 milliards d’euros de crédits mis en réserve dans le projet de loi de finances. » Une mesure finalement appliquée par son successeur, Gabriel Attal.

 
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