Du portail d’entrée du collège Montesquieu jusqu’à la salle à manger, les étudiants, tout de noir et blanc vêtus, accueillent et accompagnent les invités à la présentation…
Du portail d’entrée du collège Montesquieu jusqu’à la salle à manger, les élèves, tout de noir et blanc vêtus, accueillent et accompagnent les invités à la remise du deuxième prix Montesquieu jeunesse, sur lequel ont travaillé les élèves de 4.e E de l’établissement avec leur professeur de littérature et leur bibliothécaire, les élèves du club de lecture Rambaud, leurs professeurs et leur directeur, Emmanuel Vilbois. Retenu par ses fonctions, le directeur du collège Montesquieu avait délégué son assistant, récemment arrivé.
Forte implication
Dans l’audience, le maire, Michel Dufranc a souligné la forte mobilisation des jeunes autour de ce prix et de l’organisation de la réception et les a félicités pour ce « travail extraordinaire ». Il s’est adressé à des jeunes qui sont “responsables de l’héritage de Montesquieu et, dans un week-end très européen, c’est formidable de remettre ce prix à un auteur belge, abolissant ainsi les frontières”. Brigitte Somers est en réalité originaire de Waterloo.
Il était accompagné de deux assistantes, Nathalie Gipoulou et Carole Jault, d’Alexandre de Montesquieu et de plusieurs membres du Cercle des Amis de Montesquieu.
Par la majorité des électeurs
«Sous les étoiles», le livre primé est un beau roman qui, à travers le quotidien des étudiants, et en plus de quelques faits historiques, aborde les thèmes récurrents de la différence, du harcèlement, des réseaux sociaux, des choses que connaissent bien les adolescents. Pas intimidés pour deux cents, les jeunes ont présenté les livres en concours, un résumé des histoires, leurs faiblesses et leurs points forts, en s’adressant directement à Brigitte Somers avant de lui poser des questions sur son travail. Elle leur a dit « que l’écriture et le dessin correspondent à un besoin depuis son enfance et que ce prix l’encourage ». Le roman de Brigitte Somers, à partir de 11 ans, a souvent permis d’évoquer le harcèlement en milieu scolaire.
