il abandonne le cyclisme après un burn-out

il abandonne le cyclisme après un burn-out
il abandonne le cyclisme après un burn-out

Les championnats de France de cyclisme sur route élites et amateurs 2024 se dérouleront dans le Sud de la Manche, autour de Saint-Martin-de-Landelles, près d’Avranches, du jeudi 20 juin au dimanche 23 juin 2024. Un événement historique, la Manche accueillant l’événement pour la première fois. Un rêve aussi pour les jeunes coureurs les plus prometteurs de France, qui concourront lors de l’épreuve amateur, le vendredi 21 juin 2024. Mais pour se faire une place parmi les meilleurs espoirs du cyclisme et frapper à la porte du monde professionnel, il faut plus grand. et de plus grands sacrifices. Et certains explosent dans les airs. Ce fut le cas du Parisien Théo Nonnez. Champion de France juniors en 2016, l’ancien coureur de Groupama-FDJ Continental, aujourd’hui âgé de 24 ans, était l’une des plus grandes promesses du cyclisme français. Jusqu’à ce mercredi 23 décembre 2020, où son corps disait stop, en plein entraînement, tronqué par le burn-out. Théo se confie Ouest de la France sur son parcours, ce jour où tous ses rêves de cyclisme professionnel se sont effondrés, et sur sa construction d’une nouvelle vie, loin de la course.

“Je me suis arrêté, je n’arrivais plus à repartir et je pleurais”

Que s’est-il passé le 23 décembre 2020 ?

Je vais m’entraîner comme tous les jours, sans être trop motivé, ce qui arrive de temps en temps. Et au bout d’un moment, panne totale. Le corps prend le dessus sur l’esprit : je me suis arrêté, je n’arrivais plus à repartir et j’ai pleuré. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, l’expression d’un ras-le-bol complet. C’est à ce moment-là que j’ai compris que j’allais arrêter le cyclisme professionnel. J’ai continué à courir encore quelques mois, mais pas pour longtemps. Ce jour-là, sur mon vélo, j’ai compris et accepté que je n’étais plus content de vivre du vélo. Un clic.

A cette époque, le vélo était-il sans arrêt ?

J’ai commencé le cyclisme à 14 ans, et chaque saison j’ai franchi une nouvelle étape dans ma formation, qualitativement et quantitativement. Ainsi que les effets secondaires : manger à vélo, dormir à vélo, vivre à vélo, ne pas sortir… Tout ce qui caractérise la vie d’un sportif de haut niveau, lorsque j’étais adolescent. Les sacrifices se sont accumulés et je me suis demandé quand je pourrais avoir du temps libre, simplement profiter de la vie. J’ai encore pas mal de contacts et d’amis dans le cyclisme de haut niveau, toujours passionnés, qui apprécient chaque sortie d’entraînement. J’ai toujours été compétiteur, je ne peux pas dire que la formation m’a fait apprécier, et c’était devenu une contrainte, puis un métier….

 
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