Mélenchon répond aux accusations de « purge » à LFI

Mélenchon répond aux accusations de « purge » à LFI
Mélenchon répond aux accusations de « purge » à LFI

La gauche a montré son unité dans les rues samedi, lors de manifestations contre l’extrême droite à travers la France.

Mais l’éviction des députés LFI opposés à Jean-Luc Mélenchon et la candidature surprise de François Hollande ont ravivé les divisions au sein du Nouveau Front populaire.

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Plusieurs centaines de milliers d’opposants à l’extrême droite ont défilé samedi à travers la France, à l’appel des syndicats, des associations et du Nouveau Front populaire. Dans tout le pays, 640 000 personnes ont manifesté, dont 250 000 à Paris, selon le syndicat CGT. Les autorités ont, de leur côté, dénombré 250 000 personnes en France, dont 75 000 personnes dans la capitale.

Les dirigeants de gauche ont défilé en tête à Paris. Sans un mot sur les profondes divergences qui ébranlent le Nouveau Front populaire, après la décision de La France Insoumise de ne pas réinvestir plusieurs figures opposées à Jean-Luc Mélenchon. Danielle Simonnet, Raquel Garrido et Alexis Corbière – figures historiques du mouvement opposé à la ligne mélenchoniste – ont été brutalement licenciés, remplacés par des candidats inconnus du grand public. « Une épuration »a dénoncé le premier, le second accusant Jean-Luc Mélenchon de “régler des comptes”.

“Les nominations à vie n’existent pas” au sein de notre mouvement, s’en sont pris à la tribune dans 20 Minutes, remettant également en question leur “loyauté”. En attendant, Olivier Faure a assuré vouloir « régler l’expulsion scandaleuse » de ces députés, sans plus de précisions.

Autre sujet de discorde potentiel au sein du Nouveau Front populaire, l’ancien président socialiste François Hollande, favorable à l’union de la gauche contre l’extrême droite, a annoncé sa candidature aux élections législatives en Corrèze.

A la campagne après la “étonnement” Dès la dissolution, Gabriel Attal a, de son côté, dévoilé les premières mesures du programme de la majorité, en cas de victoire. Avec un leitmotiv : renforcer le pouvoir d’achat des Français des classes moyennes. A 20 heures sur France 2, il fustigeait les projets « irréaliste et irréalisable » du Rassemblement National et du Nouveau Front Populaire qui conduirait le pays à « ruine économique ».

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La rédaction de TF1info

 
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