le président de la région de Valence reconnaît des « erreurs » et s’excuse

le président de la région de Valence reconnaît des « erreurs » et s’excuse
le président de la région de Valence reconnaît des « erreurs » et s’excuse

Par

Anne-Laure Petit-Hénon

Publié le

15 novembre 2024 à 12h35
; mis à jour le 15 novembre 2024 à 12h58

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“En tant que président de la Generalitat (gouvernement régional, NDLR), je tiens à m’excuser” auprès des personnes qui ont eu “le sentiment que l’aide n’arrivait pas ou pas assez »a déclaré Carlos Mazón, président de la région de Valence, dans un discours très attendu ce vendredi 15 novembre 2024.

Il y devait rendre compte des problèmes qui ont marqué la réaction tardive des autorités face à ce désastre.

“Je ne vais pas nier (qu’il y a eu) des erreurs”

Il a admis qu’il y avait eu des « erreurs » dans la gestion des inondations dramatiques du mois dernier, qui ont causé au moins 224 morts. Et 16 personnes sont toujours portées disparues.

« Je ne vais pas nier (qu’il y a eu) des erreurs », a déclaré Carlos Mazón devant le parlement régional pour rendre compte de la réponse des autorités à cette crise sans précédent.

Je ne me soustrairai à aucune responsabilité.

Carlos Mazón
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Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées devant le bâtiment pour écouter son discours. Des cris de « menteur » et « d’assassin » ont été lancés par cette foule lors du discours du président de région, dont l’attitude le 29 octobre, jour des inondations, notamment le retard dans l’envoi par ses services d’une alerte aux habitants pour les avertir. du danger extrême des pluies torrentielles qui tombaient depuis le début de la matinée, a été très vilipendé.

« Ce gouvernement ne nous représente pas », ont crié les manifestants, qui réclamaient à nouveau sa démission.

Nouvelles inondations

A peine quinze jours après ces inondations meurtrières, la région de Valence a de nouveau été touchée, avec l’Andalousie, par des pluies torrentielles, mercredi 13 novembre.

LAemet, l’agence météorologique espagnole, a enregistré des accumulations de 110 litres d’eau par mètre carré (110 millimètres) à Alcudia de Veo, dans l’arrière-pays valencien, et de 88 litres (88 mm) à Chiva, village déjà touché par des inondations à la fin de Octobre.

Avec l’AFP

Le président de droite de la région de Valence, dans le sud-est de l’Espagne, a admis vendredi qu’il y avait eu des « erreurs » dans la gestion des inondations dramatiques du mois dernier et a présenté ses « excuses » pour les retards dans les secours en cas de catastrophe.
“Je ne vais pas nier (qu’il y a eu) des erreurs”, a déclaré Carlos Mazón dans un discours prononcé devant le parlement régional pour rendre compte de sa réaction – très critiquée – à cette crise sans précédent, dont le bilan provisoire était de 224 morts. Vendredi.
La plupart des victimes – 216 personnes – ont été recensées dans la région de Valence. Il y a également eu sept victimes dans la région voisine de Castille-La Manche et une en Andalousie. M. Mazón a confirmé que 16 personnes étaient toujours portées disparues dans sa région de Valence.
“Je ne vais éluder aucune responsabilité”, a ajouté M. Mazón dans un silence total, alors que plusieurs dizaines de personnes se rassemblaient à l’extérieur du bâtiment pour écouter son discours.
Des cris de « menteur » et d’« assassin » ont été lancés par cette foule lors du discours de M. Mazón, dont l’attitude le 29 octobre, jour des inondations, notamment le retard dans l’envoi par ses services d’une alerte aux habitants pour les avertir du danger extrême des pluies torrentielles qui tombaient depuis le début de la matinée, a été très vilipendé.
« Ce gouvernement ne nous représente pas », ont crié les manifestants, qui réclamaient à nouveau sa démission.
M. Mazón a été attaqué par une foule en colère dans la ville de Paiporta, près de Valence, le 3 novembre, lors d’une visite du roi Felipe VI et de la reine Letizia.
Tout comme le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, il a dû quitter rapidement le cortège pour échapper aux manifestants, qui les avaient copieusement insultés.
Cette comparution devant le parlement régional, qui a lieu à la fois à sa demande et à celle de l’opposition, était initialement prévue jeudi, mais a été reportée en raison de la nouvelle alerte rouge aux fortes pluies émise mercredi soir par l’agence météo Aemet.
M. Mazón a commencé son discours en rappelant qu’il s’agissait des « pires inondations que l’Espagne ait subies depuis 1962 ».
“Tout le monde comprend que l’ampleur de la tragédie et ses conséquences signifient qu’il y aura un avant et un après dans nos vies et que rien ne sera plus jamais comme avant”, a-t-il déclaré.
Membre du Parti populaire (droite) opposé au gouvernement central de Pedro Sánchez, M. Mazón a souligné que le groupe parlementaire de son parti avait demandé la création d’une commission d’enquête par le parlement régional.
bur-CHZ/mdm/mba

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