Vers 6h15 jeudi matin, une détonation d’une rare violence a secoué le quartier Sint-Bernardsesteenweg à Anvers. Un immeuble de quatre étages, situé dans une zone densément peuplée, a été presque rasé par l’explosion. Les débris ont été projetés à des dizaines de mètres à la ronde, témoignant de la force de l’explosion.
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Le bilan humain est lourd. Quatre personnes sont mortes dans l’explosion, dont une fillette de dix ans, Houda. Deux autres victimes ont été identifiées comme étant Mohamed B., 44 ans, et Mina Marc, mère de Houda. Cinq autres personnes ont été blessées, dont deux grièvement.
Les secours ont été rapidement mobilisés sur place. Les opérations de recherche ont été particulièrement difficiles en raison du risque d’effondrement du bâtiment fragilisé par l’explosion. Les pompiers ont dû démolir le bâtiment « pierre par pierre » pour retrouver d’éventuelles victimes.
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L’origine de l’explosion n’a pas encore été déterminée. La piste privilégiée par les enquêteurs est celle d’une fuite de gaz. Les contrôles effectués par Fluvius ont cependant révélé que les compteurs de gaz du bâtiment étaient intacts, mettant en doute cette hypothèse. D’autres pistes, comme l’explosion d’un laboratoire clandestin de drogue, ne sont pas exclues.
Le bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, et la gouverneure de la province, Cathy Berx, s’y sont rendus pour manifester leur soutien. Le roi Philippe s’est également rendu sur les lieux du drame ce vendredi matin.
