Les décisions en matière de politique étrangère nécessitent l’unanimité des 27.
En mai, ils ont convenu de convoquer une réunion du Conseil d’association UE-Israël, pour examiner en particulier la situation des droits de l’homme à Gaza, mais une telle réunion n’a pas encore eu lieu faute d’accord sur l’ordre du jour.
Les relations avec Israël divisent profondément les 27. Certains mettent l’accent sur le droit d’Israël à se défendre, tandis que d’autres insistent sur la nécessité de mettre fin aux combats et sur le droit des Palestiniens à un État.
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L’Irlande et l’Espagne ont donc décidé en mai de reconnaître un État de Palestine, tandis que d’autres pays européens sont plus réticents ou estiment que le moment n’est pas venu.
Jeudi midi, le porte-parole de la Commission chargé des Affaires étrangères, Peter Stano, a rappelé que Josep Borrell avait annoncé le mois dernier son intention de mettre sur la table du 27 un débat sur l’opération israélienne à Gaza et d’éventuelles actions humaines. violations des droits dans ce contexte. “Il demandera lundi aux ministres des Affaires étrangères d’envisager de nouvelles actions européennes et d’examiner si Israël a violé les droits de l’homme protégés par l’article 2 de l’accord d’association.”