Quel rôle les élues étudiantes ont-elles eu dans le vote sur le congé menstruel à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest ?

Quel rôle les élues étudiantes ont-elles eu dans le vote sur le congé menstruel à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest ?
Quel rôle les élues étudiantes ont-elles eu dans le vote sur le congé menstruel à l’Université de Bretagne Occidentale à Brest ?

À l’Université de Bretagne Occidentale (UBO), la Commission Education et Vie Universitaire, composée de 36 membres dont six représentants étudiants, œuvre à la mise en œuvre de projets visant à améliorer la vie des étudiants. Le 25 juin 2024, lors d’un groupe de travail lancé par les élus étudiants du campus de Bougeton et les listes de l’Union Pirate, ainsi que d’autres étudiants, professeurs et médecins, le projet de congé menstruel a été évoqué pour la première fois.

« Un projet bien mené »

Mélissa Grenier, 21 ans, étudiante en deuxième année de psychologie et élue à la commission de liste du campus de Bougeton, affirme que le congé menstruel faisait partie de « notre profession de foi » et avait été « identifié comme une nécessité sur des questions de santé qui ne peuvent pas attendre ». Depuis le début de l’année, plusieurs groupes de travail ont été organisés en collaboration notamment avec les services techniques, la direction des études et la vie étudiante pour réfléchir aux possibilités de candidature.

Le 5 novembre, le projet de congé menstruel à l’UBO a été adopté à la quasi-unanimité avec une seule abstention. “Un projet bien mené, même au sein des syndicats”, précise Clémence Letrillard, 21 ans, étudiante en troisième année de sociologie, également élue à la commission et représentante du Syndicat des Pirates, qui note aussi “les choix collectifs” qui le font possible de faciliter la vie des étudiants et du personnel universitaire.

« Les règles douloureuses restent un sujet invisible et normalisé »

Le projet de congé menstruel a été « poussé par quelque chose de national, qui a pris de l’ampleur », affirme cette dernière car « les règles douloureuses restent un sujet invisible et normalisé ». C’est pourquoi d’autres actions, comme la distribution de culottes menstruelles par l’Union Pirate ou des tables rondes, des campagnes de sensibilisation et une évaluation pour évaluer l’usage de ce futur congé menstruel avec un questionnaire anonyme par la Bouge list de votre campus, ont pour objectif de sensibiliser et parler ouvertement de la question des douleurs menstruelles.

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