Le luxe connaît « un creux cyclique plutôt qu’un changement structurel », selon la direction française DNCA

Le luxe connaît « un creux cyclique plutôt qu’un changement structurel », selon la direction française DNCA
Le luxe connaît « un creux cyclique plutôt qu’un changement structurel », selon la direction française DNCA

Macroéconomie, politique monétaire, phénomènes de marché : chaque semaine, Le Figaro Patrimoine et Bourse propose le point de vue d’un professionnel de la finance.

Pierre Pincemaille, directeur des investissements chez DNCA, société de gestion parisienne qui dispose de 37,10 milliards d’euros d’actifs et qui fait partie du groupe Natixis, s’interroge, comme les investisseurs, sur l’avenir des valeurs du luxe avec l’atonie du marché chinois. Il note que la clientèle de l’Empire du Milieu, qui à son apogée représentait 35% du marché mondial du luxe avec l’euphorie post-Covid, «a finalement capitulé en 2024, déclenchant krachs boursiers (Sec et Burberry), des révisions à la baisse des prévisions de croissance et un ajustement des multiples sectoriels», avec des PER de revenus de 30 fois les bénéfices au sommet de 2023 à 24 fois pour 2025, selon le consensus.

Chique du marché crucial chinois ?

Une tendance négative également due à l’utilisation excessive de pouvoir de fixation des prix: «La marque Dior détient le record sur la période 2020-2023 avec plus de 60%» d’augmentation des prix selon Bernstein, explique-t-il. Est-ce la fin de l’eldorado chinois ? Pas nécessairement. “La direction générale des groupes cotés penche…

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