Ciotti et LR face à la justice, l’Union Populaire se révèle

Ciotti et LR face à la justice, l’Union Populaire se révèle
Ciotti et LR face à la justice, l’Union Populaire se révèle

Le recours déposé par Eric Ciotti contre son exclusion de LR est examiné à 11 heures par le tribunal judiciaire de Paris. Une heure plus tard, Olivier Faure, Marine Tondelier, Manuel Bompard et Fabien Roussel présenteront le programme du Front populaire lors d’une conférence de presse.

L’essentiel

  • Les élections législatives 2024 auront lieu les dimanches 30 juin et 7 juillet. La campagne électorale sera donc brève. Les partis ont jusqu’au 16 juin pour dévoiler leurs candidats.
  • Le Parti socialiste, le Parti communiste, les Écologistes et La France insoumise ont annoncé jeudi soir que l’union de la gauche était désormais « scellée ». « Nous avons travaillé pour un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours de mandat », précise le communiqué. Les détails de l’accord doivent être clarifiés lors d’une conférence de presse à midi.
  • Si Éric Zemmour a annoncé mercredi soir l’exclusion de Marion Maréchal de son parti Reconquête, dénonçant une « trahison » après qu’elle ait appelé à soutenir l’alliance RN-LR aux législatives, sa compagne, Sarah Knafo a affirmé jeudi soir sur le plateau de TPMP que Reconquête était prêt à s’unir au RN. “Jordan [Bardella]nous vous tendons la main », a-t-elle déclaré.
  • De son côté, Éric Ciotti a déposé hier un recours en justice contre son exclusion de LR. Le tribunal judiciaire de Paris annonce à 11 heures s’il va poursuivre la procédure.

En direct

09:07 – L’union de la gauche est “notre responsabilité historique”, affirme Raphaël Glucksmann

L’eurodéputé s’était fait discret depuis sa réélection dimanche et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Ce matin sur France Inter, il soutient l’union de la gauche scellée hier. « J’aurais aimé construire un pôle social-démocrate sur la base de notre programme », avoue-t-il, confiant ses réticences quant à une alliance avec La France insoumise, à laquelle il s’est fortement opposé lors de la campagne européenne.

Mais selon Glucksmann, Emmanuel Macron « a tout cassé ! Désormais, « la seule chose qui m’importe, c’est que le RN ne remporte pas ces législatives et ne gouverne pas ce pays. Et la seule façon d’y parvenir est d’avoir une union de la gauche. C’est notre responsabilité historique», déclare Glucksmann.

09:03 – Le tribunal judiciaire examine l’appel d’Eric Ciotti à 11h

« Eric Ciotti exprime toute sa confiance dans la Justice et ne doute pas qu’elle le confirmera dans ses fonctions de président », peut-on lire dans un communiqué des Républicains relayé par Eric Ciotti lui-même. Le député sortant des Alpes-Maritimes a contesté hier devant la justice son exclusion de LR votée mercredi par le bureau politique. Le tribunal judiciaire de Paris indiquera à 11 heures s’il donne suite à la procédure.

08h57 – Le Front populaire présente son programme pour les élections législatives de midi

A midi, Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (EELV), Manuel Bompard (LFI) et Fabien Roussel (PCF) seront en conférence de presse pour présenter le contenu de l’accord syndical de gauche conclu hier. «Nous avons travaillé pour un programme politique de rupture avec un aménagement pour les 100 premiers jours de mandat», indique le communiqué d’hier soir. L’accord du Front populaire prévoit également une candidature unique de gauche dans chaque circonscription.

08h55 – Bienvenue dans notre diffusion en direct des élections législatives 2024

Nouvelle journée de campagne pour les partis politiques en vue des élections législatives anticipées qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet. Suivez toute l’actualité dans notre direct.

13/06/24 – 23h30 – Édouard Philippe dénonce l’alliance RN-LR

FIN DU DIRECT – « L’avenir du pays n’est pas dans cette alliance avec le RN », a estimé l’ancien Premier ministre dans un long entretien accordé à Figaro. Dénonçant sans pincer l’initiative d’Éric Ciotti, qui par ailleurs « apparaissait épouvantable et contre nature », Édouard Philippe a jugé que « le parti de Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et Alain Juppé, en grande partie issu du parti du général de Gaulle, ne s’est jamais mis d’accord ». avec l’extrême droite», avant d’appeler ceux qui souhaitent rejoindre son parti Horizons.

13/06/24 – 22:33 – Raphaël Glucksmann a participé à l’écriture du programme du Nouveau Front Populaire

Celui qui a obtenu le meilleur score à gauche aux élections européennes n’a pas pris la parole ce jeudi soir après l’annonce de l’accord trouvé à gauche. Une absence notable sur BFMTV. Présent sur le plateau, Fabien Roussel a assuré que Raphaël Glucksmann avait participé à la rédaction du programme commun. Et d’insister sur le fait que ce « rassemblement, qui n’est plus le Nupes […]comprend la place publique ».

13/06/24 – 21h41 – Une conférence de presse du Nouveau Front Populaire organisée vendredi à midi

L’union de la gauche scellée, les différents dirigeants des partis présenteront en détail demain, vendredi, sur le coup de midi, l’accord trouvé à la Maison de Chimie, a-t-on annoncé ce soir.

13/06/24 – 21h14 – « Jordan, on vous tend la main », assure Sarah Knafo de Reconquête !

Sur C8, Sarah Knafo n’a pas tourné autour du pot. “Jordan [Bardella]nous vous tendons la main», a assuré la compagne d’Éric Zemmour, affirmant que Reconquête ! est prêt à s’allier au Rassemblement national pour les élections législatives.

Apprendre encore plus

Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale quelques minutes seulement après l’annonce des premières estimations des résultats des élections européennes dimanche 9 juin. Une décision « sérieuse, lourde » prise au vu de la victoire écrasante du Rassemblement national. lors du vote européen. « Je fais confiance aux Français pour faire le choix le plus juste pour eux-mêmes et pour les générations futures. J’ai entendu votre message, vos inquiétudes et je ne les laisserai pas sans réponse », a déclaré le président de la République. Par cette décision, et le recours à l’article 12 de la Constitution de la Ve République, Emmanuel Macron a acté de facto l’organisation d’élections législatives anticipées visant à composer une nouvelle Assemblée nationale.

Les Français seront donc appelés à voter à de nouvelles élections qui arriveront vite, très vite puisque la Constitution prévoit de nouvelles élections dans les 20 à 40 jours suivant la dissolution. Emmanuel Macron a déjà fixé les dates du scrutin : le premier tour des élections législatives de 2024 se tiendra le dimanche 30 juin, suivi du second tour une semaine plus tard, le dimanche 7 juillet 2024. Soit moins de trois semaines. après l’annonce du chef de l’Etat. Pourquoi si tôt ? Et bien parce que dans le délai prévu par la Constitution, l’agenda des mois à venir est chargé, notamment avec le début des Jeux olympiques et la période estivale et les vacances scolaires qui ont suivi, qui ont limité les possibilités d’organisation des scrutins.

Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et de l’organisation des élections législatives, les différents partis sont entrés en campagne, qui s’exprimera à peine trois semaines entre l’annonce et le scrutin. La première étape clé est celle du dépôt des candidatures, dont la date limite est le vendredi 14 juin, pour permettre le début de la campagne officielle le lundi 17 juin et respecter les deux semaines de campagne précédant une élection.

L’heure est aux négociations avant le lancement de la campagne officielle. La gauche a été la première à réclamer une union, voire la formation d’un « nouveau front populaire » dès le 10 juin. Après des réunions et plusieurs jours de discussions, les quatre forces de gauche ont annoncé avoir trouvé un « accord de principe ». sur la répartition des 577 circonscriptions en vue des élections législatives pour présenter un seul candidat au premier tour. Selon cet accord, LFI présentera 229 candidats, le PS en aura 175, EELV en aura 92 et le PCF en aura 50. « L’essentiel du travail sur le programme est encore en discussion », selon les socialistes qui affirment qu’il ne l’est pas. il n’y aura « aucune concession sur nos valeurs ».

A droite, des alliances sont également évoquées, mais elles font sensation. Le président du parti Les Républicains a proposé une alliance avec le Rassemblement national qui s’est montré enclin à un rapprochement. Mais c’était sans compter la majorité des LR qui s’opposent à l’alliance et réclament le limogeage d’Eric Ciotti. Le parti zemmouriste Reconquête a également tenté de se rapprocher du RN via Marion Maréchal, mais le parti lépéniste a refusé une alliance de peur que les idées plus radicales des zemmouristes ne lui nuisent.

Face à ces deux alliances en formation, la majorité présidentielle réagit. Emmanuel Macron cherche à élargir sa majorité aux forces qu’il considère comme faisant partie de l’arc républicain, notamment la gauche socialiste et la droite républicaine. Il a surtout fustigé l’extrême gauche et l’extrême droite et dénoncé les alliances « contre nature ».

Les premiers sondages sur les résultats des élections législatives de 2024 ont commencé à être publiés au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Des études donnent actuellement l’avantage au Rassemblement national avec plus de 30% d’intentions de vote. L’Union de la gauche arrive ensuite en deuxième position avec un peu plus de 20 % et la majorité présidentielle n’est donnée qu’en troisième position sous la barre des 20 %. Les mêmes études accordent donc logiquement plus de sièges au RN.

Selon l’étude Toluna Harris Interactive pour Challenges, M6 et RTL, le RN remporterait entre 235 à 265 sièges (contre 89 actuellement) à l’Assemblée nationale, la Renaissance et ses alliés passeraient à 125 à 155 sièges (contre 249 aujourd’hui). ), le Nupes obtiendrait 115 à 145 sièges (contre 153) et les Républicains passeraient à 40 à 55 sièges (contre 74). Cette enquête a été réalisée en ligne du 9 au 10 juin 2024.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Indexation des retraites sur l’inflation, réduction de 15 % de la facture d’électricité… Gabriel Attal promet-il la lune aux électeurs ? – .
NEXT Emmanuel Macron prétend mesurer « le malaise démocratique »…