Apple, le géant de la technologie, se retrouve une nouvelle fois dans le collimateur de l’Union européenne. Cette fois, ce sont eux pratiques de géoblocage de l’entreprise qui sont pointées du doigt. L’UE, fervente défenseure d’un internet ouvert et accessible à tous, a décidé de sévir et exige des changements. Une lueur d’espoir pour les utilisateurs européens lassés restrictions et disparités dans les services.
L’Europe veut mettre un terme aux frontières numériques
L’Union européenne s’est construite sur l’idée d’un marché unique, sans frontières intérieures, où les biens, les services et les personnes circulent librement. Cette philosophie s’étend également au monde numérique. L’UE aspire à un Internet où chaque citoyen européen, où qu’il se trouve, bénéficie de mêmes droits et même accès aux services en ligne.
Le géoblocagequi consiste à restreindre l’accès à certains contenus ou services en fonction de la situation géographique de l’utilisateur, va à l’encontre de ce principe fondamental. C’est pourquoi l’UE a décidé de sévir contre Apple, l’accusant de priver certains utilisateurs européens du plein accès à ses services et applications.
>Apple dans le viseur : 3 points de friction
La Commission européenne a identifié trois problèmes principaux liés aux pratiques de géoblocage d’Apple :
- Différentes interfaces selon les pays : L’expérience utilisateur varie selon les pays pour les services natifs d’Apple. Prenons l’exemple d’Apple Fitness+ : les fonctionnalités proposées ne sont pas les mêmes en France, en Espagne ou en Allemagne. L’UE conteste cette disparité et exige une harmonisation des services à travers le continent.
- Accès restreint à certaines applications : Le téléchargement de certaines applications est limité à certains territoires. Même si cette pratique est courante, elle n’en reste pas moins illégal en ce qui concerne le droit européen. L’exemple de l’application TF1+, inaccessible hors de France, illustre parfaitement cette problématique.
- Limites des méthodes de paiement : L’achat d’une application est souvent conditionné à l’utilisation d’un moyen de paiement lié au pays de résidence. Si cette restriction peut paraître anodine pour les pays utilisant l’euro, elle pose problème pour ceux qui ont conservé leur monnaie nationale, comme la Suède ou la République tchèque.
L’UE a donné un mois à Apple pour proposer des solutions et se conformer à la législation européenne. Des négociations vont débuter entre les deux parties pour trouver un terrain d’entente. Il est très probable qu’Apple, comme Google avant lui, finisse par céder aux exigences de l’UE. Cette action de l’UE marque une étape importante vers un Internet plus équitable et plus accessible à tous les citoyens européens. Elle envoie un signal fort aux géants de la technologie : le le géoblocage n’a plus sa place dans un marché unique numérique.
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