la longue journée de négociations du Nouveau Front Populaire pour sceller un accord de gouvernement

la longue journée de négociations du Nouveau Front Populaire pour sceller un accord de gouvernement
la longue journée de négociations du Nouveau Front Populaire pour sceller un accord de gouvernement

l’essentiel
La quatrième journée de négociations entre les partis du Nouveau Front Populaire a été intense et parfois tendue avant l’accord final annoncé à 20h25.

Les partis de gauche et notamment La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), Europe-Ecologie Les Verts (EELV) et le Parti communiste (PC) ont pris à peine 24 heures après l’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution du L’Assemblée nationale a voté dimanche le principe d’un accord syndical que l’on pensait – le chef de l’Etat était le premier – impossible. Face à la perspective de voir le Rassemblement national arriver au pouvoir, les quatre partis, qui s’étaient parfois vertement insultés lors de la campagne européenne, ont mis de côté leurs divergences pour créer un Front populaire contre le RN.

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Le lendemain, même allure pour constater la répartition des circonscriptions entre les quatre formations et mettre à jour celle qui avait prévalu pour le défunt Nupes en juin 2022. Cette fois, 229 circonscriptions vont à LFI, 175 au PS, 92 à EELV et 50 à l’EELV. PCF. Les circonscriptions où les partis disposent d’un député sortant sont renouvelées dans l’accord. Il appartient au parti de conserver le même candidat ou d’en changer selon ses souhaits.

Mais hier, la rapidité n’était plus de mise lorsqu’il s’agissait de se mettre au travail pour établir le programme gouvernemental pour les 100 premiers jours en cas de victoire le 7 juillet et, surtout, de répartir précisément les circonscriptions, celles qui peuvent être gagnées. et ceux qui peuvent être conquis.

Des débats « un peu tendus »

A la pause déjeuner, Fabien Roussel, secrétaire du PCF, quitte le siège des écologistes où se déroulent les discussions et va à la rencontre des journalistes. Dans la matinée, “on craignait que nous n’y parvenions pas”, mais “au moment où je vous parle, je suis beaucoup plus optimiste, et nous devrions normalement pouvoir tenir l’engagement que nous avons pris ici en début de semaine”. , pour former une nouvelle alliance de gauche. Fabien Roussel avoue que « les débats sont un peu tendus [car], il faut choisir les meilleurs d’entre nous pour s’imposer face aux candidats RN. »

« Rééquilibrer sur des circonscriptions potentiellement gagnantes »

En milieu de journée, un responsable socialiste a déclaré que la réunion sur le programme était « suspendue » jusqu’à ce que la discussion sur la répartition des circonscriptions « ne soit pas résolue ». Les deux négociations se déroulent alors séparément. «Nous n’avons pas seulement besoin de circonscriptions pour plaire aux socialistes […] mais d’opposer ceux qui peuvent gagner contre le RN », ajoute-t-il, accusant LFI de vouloir « garder toutes les circonscriptions gagnables ». Une source écologiste insiste d’ailleurs sur la nécessité d’un « rééquilibrage dans des circonscriptions potentiellement gagnantes ». « Ce n’est pas du tout la même négociation que Nupes, on démarre dans un esprit de victoire, on veut mettre les bons candidats à la bonne place, pas comme la dernière fois », souligne un autre proche des négociations.

Sur la question du programme, « chacun s’est mis à fond pour avoir le programme le plus clair » […] y compris sur la qualification des crimes qui ont été commis le 7 octobre, y compris pour exiger la libération des otages”, indique Fabien Roussel.

En fin d’après-midi, toujours pas de fumée blanche. “Nous faisons un travail sérieux, nous y parviendrons avec le temps”, assure Marine Tondelier, la patronne des écologistes. « Si on avait écrit une émission pour la France en deux heures, on aurait trouvé ça pas sérieux. Nous prenons le temps dont nous avons besoin. »

Pas de débat Attal-Bardella-Mélenchon

L’après-midi passe et à l’extérieur les débats vont bon train sur la question de savoir qui sera Premier ministre. A Jean-Luc Mélenchon qui a déclaré mercredi à 20 heures sur France 2 se sentir « capable » d’être à Matignon, Carole Delga, jugeant ce débat « prématuré », a rétorqué que « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre. » Ruffin, Roussel, Vallaud sont cités. « Une candidature féminine au poste de Premier ministre aurait beaucoup d’avantages ! », souligne la Tarn-et-Garonnaise Valérie Rabault.

Alors que les négociations se poursuivent, l’idée d’un débat Attal-Bardella-Mélenchon agite le landerneau. « Je remercie TF1 et France 2 pour leur invitation. Le Nouveau Front populaire n’a pas encore désigné son candidat au poste de Premier ministre. C’est donc aux dirigeants des grands partis de notre coalition de se rendre dans ce type de débat », répond sobrement Mélenchon.

A 19 heures, Manon Aubry affirme qu’un accord à gauche est “une question de minutes, tout au plus d’heures”. A 20h25, le Nouveau Front populaire annonce avoir « scellé » un « programme gouvernemental ».

 
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