Attal en « action », programme commun à gauche et guerre à droite

Attal en « action », programme commun à gauche et guerre à droite
Attal en « action », programme commun à gauche et guerre à droite

Gabriel Attal a lancé jeudi sur le terrain la campagne de la majorité présidentielle.

Dans le même temps, la gauche s’accordait sur un programme commun pour son « Nouveau Front Populaire », tandis que les tensinos persistaient à droite.

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Élections législatives 2024

Gabriel Attal a lancé sur le terrain la campagne de la majorité présidentielle jeudi 13 juin dans le Pas-de-Calais, promettant d’avoir dépassé le “étonnement” de dissolution, tandis que la gauche se retrouvait avec un « programme de rupture » commun pour son « Nouveau Front populaire », loin des fractures persistantes à droite. L’alliance de gauche a finalement fait fructifier ses négociations : dans la soirée, les dirigeants des différents mouvements se sont contentés d’un accord sur un « programme gouvernemental et applications uniques », avec « une variation pour les 100 premiers jours du mandat », après les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

Mais Raphaël Glucksmann, à la tête de la gauche pour les européennes, reste muré dans le silence. “C’est compliqué”, a commenté auprès de l’AFP un de ses proches, interrogé pour savoir si Place publique validait le programme. Le mouvement de l’essayiste avait néanmoins signé lundi soir l’accord de principe trouvé entre les différentes formations de gauche du « Nouveau Front populaire ». Le contenu précis de l’accord n’a pas encore été dévoilé, ni l’identité du potentiel Premier ministre qui émanera de cette future coalition en cas de victoire. Une conférence de presse devrait avoir lieu vendredi pour détailler le programme.

A droite, le feuilleton continue. Exclu de son parti mercredi par un bureau politique dont il conteste la légitimité et donc la validité de la décision, Eric Ciotti s’est rendu sans encombre à son bureau au siège du parti jeudi matin, au milieu d’une forêt de caméras. Le tribunal judiciaire de Paris examinera vendredi le recours du député des Alpes-Maritimes contre son exclusion des Républicains, a-t-on appris de source judiciaire. Un nouveau bureau politique, initialement prévu jeudi, est prévu vendredi entre les ténors de LR. Eric Ciotti a également déjeuné avec Jordan Bardella et Marine Le Pen, soulignant son soutien à une « union des droites ».

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La crise est aussi ouverte à Reconquête, qui a exclu la tête de liste européenne Marion Maréchal, en plein divorce avec Eric Zemmour. “Je n’ai en aucun cas rallié ou adhéré au Rassemblement national” a insisté la nièce de Marine Le Pen sur TF1, affirmant qu’elle ne serait pas candidate aux élections législatives et assurant qu’elle n’avait pas négocié de position au sein d’un éventuel gouvernement d’extrême droite. La porte est cependant ouverte à ses proches, dont certains ont suivi son départ : Guillaume Peltier et Nicolas Bay, vice-présidents de Reconquête, ainsi que Laurence Trochu.


La rédaction de TF1info

 
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