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Dans un contexte de multiplication d’accidents spectaculaires, l’UCI a décidé de mettre en place un système de sanctions afin de renforcer la sécurité lors des courses. Le rôle des écouteurs est également remis en question.
Tombe à l’arrière, tombe devant, tombe au milieu. Depuis le début de la saison 2024, les accidents, aussi spectaculaires que dangereux, se multiplient dans les courses cyclistes. Récemment, ce sont Remco Evenepoel et Primoz Roglic qui ont touché terre au Critérium du Dauphiné.
Début avril, c’est le double vainqueur du Tour de France Jonaas Vingegaard qui a quitté les routes du Tour du Pays Basque sur une civière, tandis que Wout van Aert s’était fracturé la clavicule et plusieurs côtés sur A Travers la Flandre.
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Des accidents qui ont poussé l’Union cycliste internationale (UCI) à réagir pour tenter d’enrayer le phénomène, certes pas nouveau mais qui semble prendre des proportions inédites. L’instance a notamment annoncé qu’elle distribuerait prochainement des « cartons jaunes » qui pourraient sanctionner « toute personne présente au niveau des courses », qu’il s’agisse d’un cycliste, d’un directeur sportif ou d’un motocycliste. Deux cartons jaunes reçus au cours de la même course entraîneront une suspension de sept jours et un retrait de cette course ; trois cartes en trente jours entraîneront une suspension de quatorze jours, et six en un an entraîneront une suspension de trente jours.
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Ces mesures seront testées à partir du 1er août, soit après le Tour de France, et les premières sanctions seront imposées à partir du 1er janvier 2025, a annoncé l’UCI, qui réfléchit également à limiter les écouteurs, après discussions avec SafeR, structure UCI dédiée à la sécurité. : « La conclusion (de SafeR) était que les écouteurs pouvaient constituer pour les coureurs à la fois une source de distraction et un danger physique du fait que les boîtiers radio sont installés sur le dos, et représentent un risque lorsqu’un grand nombre d’équipes simultanément demandent à leurs coureurs de revenir en tête de la course » explique l’instance.
