Une superbe vidéo de la NASA révèle la plus longue séquence de mois chauds jamais observée

Une superbe vidéo de la NASA révèle la plus longue séquence de mois chauds jamais observée
Une superbe vidéo de la NASA révèle la plus longue séquence de mois chauds jamais observée

Le mois de mai s’est une nouvelle fois terminé avec un excédent de température, +1,14°C par rapport à la moyenne. Ces 12 mois avec un record de température consécutif, de juin 2023 à mai 2024, font que chacun de ces mois est donc le plus chaud enregistré au niveau mondial depuis le début des enregistrements. bulletin météobulletin météoc’est-à-dire depuis 1880. La dernière fois qu’une longue série de plusieurs mois à des températures records s’est produite, il y avait eu « seulement 7 mois d’affilée », entre 2015 et 2016. Bill Nelson, administrateur du NASANASAmais aussi astronauteastronaute et homme politique, a officiellement déclaré : « il est désormais clair que la planète traverse une crise climatique « . Le studio de visualisation de la NASA a donc mis en ligne une animation montrant l’évolution saisissante des températures sur 144 ans :

Les températures augmentent, malgré la variabilité naturelle

Kate Calvin, scientifique en chef de la NASA, explique que les phases climatiques El NiñoEl Niño (un phénomène de réchauffement) et La Niña (un phénomène de refroidissement), ainsi que d’autres paramètres de variabilité naturelle, ont un effet ; mais que l’évolution des températures est de plus en plus homogène du fait du réchauffement climatique, quelle qu’en soit la phase. Que ce soit une année El Niño ou La filleLa fillecomme le montre la succession de ces phases au cours des 10 dernières années, chaque année se termine de toute façon avec des températures anormalement élevées.


Urgence climatique : la Terre dépasse +1,63°C de réchauffement en un an !

Article de Karine DurandKarine Durandécrit le 3 juin 2024

Le seuil de réchauffement maximal à ne pas dépasser selon l’Accord de Paris semble en effet obsolète, avec un nouveau cap franchi ces 12 derniers mois.

Alors qu’en 2015, tous les États signataires, dont la France, s’étaient engagés à tout mettre en œuvre pour ne pas dépasser le réchauffement climatique de +1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, le niveau de réchauffement a atteint +1,63°C sur les 12 dernières années. mois glissants.

Ces données, fournies par ERA5 (un programme du Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme), peuvent varier légèrement en fonction des calculs des différents organismes. Mais malgré de légères différences, il est certain que le seuil de +1,5°C de réchauffement a été dépassé entre mai 2023 et mai 2024. Cependant, une seule année ne suffit pas pour tirer des conclusions officielles : il faudrait que ce seuil soit dépassé pendant au moins au moins trois ans pour que l’objectif soit clairement perdu. Cependant, un tel niveau de réchauffement climatique constitue déjà une indication importante du changement climatique et un sérieux avertissement.

Des conséquences irréversibles qui impacteront les sociétés humaines

Rappelons qu’un réchauffement climatique supérieur à +1,5°C aura des conséquences environnementales irréversibles selon le GIEC : températures plus extrêmes, sécheresses et crises de l’eau dans certaines régions du monde, plus d’humidité dans le climat.atmosphèreatmosphère et donc inondationsinondations plus fréquente dans d’autres régions du Globe, une élévation du niveau moyen de la mer, avec pour conséquence une augmentation globale des migrations humaines.


Ce seuil que personne ne voulait franchir a été dépassé 12 mois de suite !

Article de Karine Durand, rédigé le 9 février 2024

C’est désormais officiel, le réchauffement climatique atteint depuis 12 mois le seuil que personne ne voulait franchir en raison de conséquences potentiellement irréversibles : +1,5°C, la limite à ne pas dépasser définie par l’Accord de Paris en 2015.

Le mois de janvier 2024 se termine sur un nouveau record et cela finit par ne plus surprendre personne : jamais, depuis le début des records météorologiques, un mois de janvier n’a été aussi chaud dans le monde. Par rapport à la moyenne 1991-2020, l’écart est de +0,7°C, mais par rapport à l’ère préindustrielle qui sert à estimer l’évolution du réchauffement climatique, janvier présente un écart de +1,66°C. De février 2023 à janvier 2024, l’écart par rapport à la moyenne 1850-1900 est de 1,52 °C sur l’ensemble de la période. Le seuil de l’Accord de Paris est donc atteint, voire légèrement dépassé.

L’Europe est l’une des régions où la chaleur est la plus anormale en un an

Au cours des 12 derniers mois, les températures ont été supérieures aux moyennes pour saisonsaison pour presque toutes les régions du monde, et c’est en Europe que cette anomalie de chaleur a été la plus marquée (hors pays scandinaves) : +0,85 °C au-dessus de la moyenne 1991-2020 pour l’ensemble de l’Europe, juste derrière le record inégalé de 2020 ( +1,19°C par rapport à la même moyenne). D’autres domaines où chaleurchaleur les plus frappants sont l’est du Canada, l’ouest de l’Asie, l’Amérique du Sud, l’Afrique etantarctiqueantarctique. En revanche, les températures ont été inférieures à la moyenne dans quelques rares zones de la planète : une partie de l’Australie, l’Antarctique, le nord-ouest de l’Inde et l’ouest des États-Unis.

Depuis les années 1970, la température moyenne mondiale a augmenté en moyenne de 0,2°C tous les 10 ans !

Saviez-vous ? Le réchauffement climatique a été démontré pour la première fois par une femme en…. 1856 ! Découvrez son histoire dans Science Hunters. © Futura

Les températures des océans dépassent actuellement le record de l’été dernier

Au cours de l’année 2023, le phénomène de réchauffement El Niño s’est ajouté au réchauffement résultant de gaz à effet de serregaz à effet de serre. Elle s’affaiblit depuis janvier, mais les océans ont emmagasiné tellement de chaleur que la planète continue de se réchauffer rapidement. vitessevitesse. La température moyenne de la surface des océans a atteint 20,97°C en janvier, le mois de janvier le plus élevé jamais enregistré ! Mais depuis le 31 janvier, cette température dépasse à nouveau les 21°C, elle est donc encore plus élevée début février 2024 que lors du précédent record absolu en août 2023 ! Les eaux côtières de l’Europe,ArctiqueArctique, l’Antarctique et le Pacifique Nord ont connu des écarts spectaculaires par rapport à la moyenne. D’une manière générale, c’est la chaleur de l’Atlantique Nord qui est la plus incroyable.

Comment le réchauffement va-t-il évoluer en 2024 ? LE émissionsémissions des gaz à effet de serre continuent d’augmenter dans le monde, et le pouvoir de réchauffement d’El Niño est à son plus fort un an après son apparition (c’est-à-dire au cours de l’été prochain) : la température mondiale va donc continuer d’augmenter. augmenterait, et se situerait autour de +1,6°C de réchauffement, selon les premières estimations.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV actualités de la semaine
NEXT ce que l’on sait des attaques terroristes contre des églises et une synagogue au Daghestan