Une conférence de presse qui s’est déroulée dans un léger agacement. Mercredi 13 novembre, Didier Deschamps a rencontré les journalistes. Le contexte ? La confrontation qui aura lieu entre La France et Israël jeudi 14 novembre au Stade de France. Une réunion potentiellement très tendue, qui sera étroitement surveillée par la police. Environ 4 000 agents des forces de l’ordre seront présents au total pour surveiller la zone.
Une première conférence de presse pour les Bleus a eu lieu en octobre. A l’époque, Kylian Mbappé, actuellement embourbé dans une affaire d’accusations de viol émanant de son séjour à Stockholm, avait déjà brillé par son absence. Et pour cause : il n’avait pas été convoqué par Didier Deschamps pour le rassemblement des Bleus.
Didier Deschamps perd patience en conférence de presse : “Écoute, je t’ai dit ce que je t’ai dit »
En novembre dernier, pour la deuxième fois consécutive, l’attaquant du Real Madrid était absent de la réunion. Certains spécialistes qui ont analysé le cas de Mbappé ont jugé que le joueur n’était pas en forme, voire peut-être déprimé ou épuisé. Interrogé sur l’absence de son poulain, le coach star est apparu quelque peu agacé. Et fait savoir : « Écoute, je t’ai dit ce que je t’ai dit. Vous êtes libre de parler et d’interpréter, j’ai un match demain, j’ai 23 joueurs qui sont là. Kylian n’est pas là, laissez-le tranquille ! »dit-il très sèchement.
Devons-nous prendre ce discours comme une forme de soutien ? Pas si sûr… Certains sites spécialisés suggèrent que ce non-appel serait une sorte de punition envers le joueur, qui est sorti en boîte à Stockholm plutôt que de se reposer après sa blessure. Mais d’autres commentateurs disent le contraire, et DD ne s’est pas prononcé sur la question, donc le doute continue de planer…
Nicolas Sarkozy, François Hollande, Emmanuel Macron… Tous présents au match France-Israël
Didier Deschamps a également été interrogé sur la présence de François Hollande, Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy jeudi 14 novembre lors du match France-Israël.
« Qu’il y a le président de la République et des ex-présidents qui sont là… Qu’est-ce que je vais vous dire ? Tant mieux, dans le sens où ils ont envie d’être là dans ce contexte très particulier (…) du lourd et du lourd”il a réagi.