Publié le 13 juin 2024 à 10h33. / Modifié le 13 juin 2024 à 13h58
Les « petits bateaux » volent ! Les comptines pour enfants du début du XXe siècle étaient certainement prémonitoires. Depuis une bonne décennie, il n’est plus rare de voir des voiliers s’élever au-dessus de la surface de l’eau et s’affranchir du mode archimédien qui impose des limites physiques à la vitesse. Les AC75 de l’America’s Cup, les F50 de SailGP ou encore les Ultimate de course au large illustrent parfaitement cette tendance qui se généralise dans de nombreuses compétitions. Même les Jeux Olympiques ne font pas exception, avec l’avènement des classes iQFOIL (windsurf) et Formula Kite (kitesurf) pour cette édition.
Le lac Léman est également au cœur du mouvement, puisque depuis 2021, les fameux TF35, conçus spécifiquement pour le lac, sillonnent le plan d’eau à des vitesses phénoménales. Le foil a ainsi ouvert des perspectives encore inimaginables il y a dix ans. Mais il faut une vitesse minimale pour décoller. Le fonctionnement des foils est comparable aux ailes d’un avion. Pour faire simple, s’il y a peu ou pas de vent, les foilers flottent comme n’importe quel autre bateau, et sont en outre pénalisés par leurs appendices qui traînent dans l’eau.
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