Le prix moyen des smartphones a baissé ces derniers mois, ce qui est un peu surprenant. Selon les données de Digitec Galaxus, cette valeur s’élève désormais à 510 francs, marquant une rupture avec la tendance des années précédentes. Cette évolution intervient après une période de hausse continue, qui a vu le prix moyen passer de 472 francs en 2019 à 544 francs en 2023, soit une hausse de 15% en quatre ans.
La baisse actuelle de 6 % par rapport à 2023 s’explique en partie par une concurrence accrue sur le segment du grand écran. Les constructeurs chinois comme Xiaomi et Oppo ont en effet investi massivement sur ce créneau, proposant des appareils performants à des prix plus abordables que les marques de luxe.
Un marché en mutation
L’analyse des prix par taille d’écran révèle des disparités intéressantes. Les smartphones dotés d’un écran de 6,5 pouces ou plus ont connu la baisse la plus spectaculaire, passant d’un prix moyen de 803 francs en 2019 à 421 francs en 2024, soit une baisse de 48%. Cette évolution s’explique notamment par la démocratisation des grands écrans, autrefois réservés aux modèles haut de gamme.
A l’inverse, les appareils de taille intermédiaire (5,5 à 6,4 pouces) maintiennent des prix relativement élevés. Ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que de nombreux modèles se positionnent sur ce segment, considéré comme offrant le meilleur compromis entre confort d’utilisation et portabilité.
Des comportements d’achat contrastés
Les données du détaillant mettent en évidence des différences notables entre les générations. Les jeunes de moins de 24 ans investissent davantage dans leur smartphone, dépensant en moyenne 577 francs, soit 13% de plus que la moyenne. Cette tendance confirme l’importance croissante du smartphone comme outil central dans la vie quotidienne et sociale des jeunes générations.
En revanche, les différences entre hommes et femmes restent minimes en termes de budget alloué. Si les hommes représentent 70% des acheteurs sur Digitec Galaxus, leur panier moyen (512 francs) n’est que légèrement supérieur à celui des femmes (505 francs). Cette relative parité suggère que le choix d’un smartphone est davantage guidé par des choix individuels que par des considérations de genre.
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