Les prix du pétrole ont oscillé hier entre gains et pertes, entre optimisme dû aux baisses de taux d’importantes banques centrales, aux élections européennes renforçant le dollar ou encore à l’OPEP+ et ses niveaux de production.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, a augmenté de 0,15% à 79,74 dollars dans la matinée. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juillet, gagne 0,09% à 75,60 dollars. Les prix des deux indices de référence mondiaux ont trouvé du soutien lors des premières baisses de taux des principales banques centrales la semaine dernière.
“Les baisses de taux annoncées la semaine dernière par la Banque du Canada et la Banque centrale européenne (BCE) ont définitivement égayé l’humeur des investisseurs, suggérant le succès de la lutte contre l’inflation”, soulignent des analystes repris par les agences de presse.
Par exemple, la Banque du Canada a abaissé mercredi son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 4,75 %, pour la première fois depuis plus de quatre ans. De son côté, la BCE a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point pour la première fois depuis 2019, à 3,75 %.
Pourtant, selon les analystes, les élections européennes ne devraient « avoir qu’un bref impact négatif » sur les prix du pétrole brut, en renforçant le dollar par rapport à la monnaie unique. Les prix de l’or noir étant libellés en dollars, une appréciation de la monnaie américaine décourage les achats de pétrole en réduisant le pouvoir d’achat des acheteurs utilisant d’autres devises.
Les investisseurs attendent également la publication aujourd’hui du rapport mensuel pétrolier de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), puis demain de celui de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
