Au premier trimestre 2024, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré une hausse de 0,8% sur un an, selon Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation du foncier, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). ). Cette hausse reflète des hausses de 0,7% des prix de l’immobilier résidentiel et de 1,2% des terrains, tandis que les prix des biens à usage professionnel sont restés stables.
En revanche, le nombre de transactions a diminué de 3,1%, avec des baisses notables pour les ventes de biens résidentiels et professionnels, mais une hausse de 3,6% pour les terrains. Les prix des appartements ont augmenté de 0,8 %, tandis que les prix des logements ont légèrement augmenté de 0,1 % et que les prix des villas ont diminué de 0,2 %.
Les transactions d’appartements ont baissé de 2,2%, celles de maisons de 13,7% et celles de villas de 21,6%. Pour les biens à usage professionnel, les prix des locaux commerciaux ont baissé de 1,5%, tandis que ceux des bureaux ont augmenté de 6,5%. Les transactions sur ce segment ont diminué de 14,8%, avec une baisse de 16,3% pour les locaux commerciaux et de 7,5% pour les bureaux.
Par ville, les prix ont augmenté de 1% à Rabat et de 0,4% à Casablanca, alors qu’ils ont stagné à Tanger et ont baissé de 0,2% à Marrakech.
Cette évolution des prix et des transactions reflète la dynamique variée du marché immobilier marocain, influencée par des facteurs économiques et cycliques, ainsi que par la hausse des coûts des matériaux de construction. La relative stabilité des prix et les variations des transactions indiquent une complexité accrue dans le secteur immobilier, exigeant une adaptation continue de la part des acteurs pour répondre aux défis et aux opportunités du marché.
