Quelque 135 millions de décès prématurés dans le monde entre 1980 et 2020 étaient liés à la pollution de l’air, provenant d’émissions humaines ou d’autres sources, comme les incendies de forêt, selon une étude universitaire de Singapour publiée lundi 10 juin.
>> Incendies au Canada : nouvel épisode de pollution de l’air aux États-Unis
>> Pékin émet une alerte orange face à une pollution atmosphérique élevée
>> La Thaïlande et le Cambodge s’unissent pour résoudre la pollution par les poussières fines à la frontière
>> Le Laos met en garde contre des niveaux alarmants de pollution atmosphérique
| Pollution de l’air à Mexico. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le problème des particules fines « a été associé à environ 135 millions de décès prématurés dans le monde » entre 1980 et 2020, précise l’université, dans un communiqué sur l’étude, publié par la revue L’environnement internationalrepris par les médias.
Des phénomènes météorologiques comme El Nino et le dipôle de l’océan Indien – un autre phénomène climatique naturel résultant d’une différence de température à la surface de la mer – ont aggravé les effets des polluants en augmentant leur concentration dans l’air, explique l’Université technologique de Nanyang (NTU) à Singapour.
Les fines particules PM2,5 (moins de 2,5 microns de diamètre) sont nocives pour la santé humaine si elles sont inhalées car elles sont suffisamment petites pour atteindre le système sanguin. Ils proviennent des émissions des véhicules et des industries, ainsi que de sources naturelles telles que les incendies ou les tempêtes de poussière.
L’étude a révélé que ces personnes sont décédées plus jeunes que l’espérance de vie habituelle à cause de maladies qui auraient pu être traitées ou évitées, notamment les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques et pulmonaires et les cancers.
Les phénomènes météorologiques ont contribué à augmenter ces décès de 14%, selon l’étude sur la qualité de l’air et le climat, qui s’appuie sur 40 ans de données pour dresser un panorama des effets des particules fines. sur la santé.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « effets combinés de la pollution de l’air ambiant et de la pollution intérieure » sont liés à 6,7 millions de décès prématurés chaque année dans le monde.
APS/VNA/CVN
