Marc Lièvremont a dû être secouru ce lundi à la Réunion après un accident de parapente. L’ancien sélectionneur des Bleus, resté suspendu dans les airs pendant trois heures, s’estime miraculeux et avoue “que je le pensais mort”.
C’est une histoire effrayante. Quelques heures après avoir dû être secouru suite à un accident de parapenteMarc Lièvremont est revenu sur cet événement le sourire aux lèvres auprès de nos confrères deRMC Sport. Néanmoins, l’ancien manager des Blues est conscient qu’il a frôlé la catastrophe.
« Je volais avec des amis pyrénéens. L’idée était de voler autour d’un mur pour capter les courants thermiquesil a expliqué dans le préambule. Je ne suis pas du tout fier de moi car j’étais probablement trop près du mur et j’ai plané mon parapente en plein milieu d’une falaise de 1000 mètres de haut. Je me suis retrouvé accroché à la végétation. J’ai passé trois heures dans le vide, retenu par mon harnais attaché à une branche d’environ trois centimètres de diamètre.
“Je pensais que j’étais mort”
L’ancien troisième ailier a failli perdre la vie, et il le sait : « Honnêtement, je pensais que j’étais mort. Quand je me suis vu approcher de la pente, je me suis dit : “J’ai droit à ça”. Je suis tombé de la falaise avant que mon harnais ne se brise. Il est accroché à cet arbre. C’est un miracle, je suis resté accroché comme ça pendant trois heures.”
Marc Lièvremont lui-même l’admet, c’est “miraculeux”. Avant cet accident, l’ancien homme fort du XV de France avait pris l’avion une cinquantaine de fois : « Ce sont des pratiques risquées de toute façon, j’ai dû faire une bêtise… J’ai déjà eu énormément de chance de ne pas chuter en heurtant le mur. J’ai également été très bien accompagné par les personnes qui m’ont localisé directement et alerté les secours. Ce sont de nombreux miracles qui garantissent que je suis toujours en vie.
Après près de 200 minutes dans le vide, celui qui a porté le maillot biarritz tout au long de sa carrière a été sauvé : « J’ai rencontré des gens exceptionnels. Ils n’ont pas pu me transporter par avion, alors ils ont envoyé un commando de sauveteurs qui se sont descendus jusqu’à moi. Nous avons ensuite remonté une trentaine de mètres pour trouver un espace plus libre pour nous défouler. Je me sens très stupide de raconter cette histoire. Je m’en veux d’avoir pris autant de risques. L’aventure s’est bien terminée mais j’ai frôlé le pire. Au final, tout s’est bien terminé pour Marc Lièvremont. « Tout simplement » une immense frayeur pour le consultant de Canal+.