que devient la loi sur la fin de vie et la réforme de l’audiovisuel public ? – .

Emmanuel Macron a pris la décision de dissoudre l’Assemblée nationale. En attendant la tenue de nouvelles élections législatives, les 30 juin et 7 juillet, tous les travaux de l’Assemblée sont suspendus et les projets de loi qui ont été examinés sont abandonnés.

Après le coup de tonnerre des résultats des élections européennes, le 9 juin 2024 a également vu un autre séisme : la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. ” J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissout donc l’Assemblée nationale ce soir », a-t-il déclaré lors d’un discours, peu après l’annonce de la défaite du camp présidentiel aux élections.

L’annonce du président a de nombreuses répercussions sur la vie politique, à commencer par la tenue de nouvelles élections législatives les 30 juin et 7 juillet 2024. Mais elle n’est pas la seule : en attendant l’élection de nouveaux députés et la constitution d’une nouvelle Assemblée. , tous les travaux parlementaires sont suspendus.

Tous les textes examinés sont « considéré comme abandonné »

Concrètement, cette suspension des travaux parlementaires signifie que « tous les textes actuels sont considérés comme abandonnés », comme l’a expliqué la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezina sur Public Sénat. L’assemblée étant dissoute, plus aucun débat ne peut avoir lieu jusqu’à la nomination des prochains parlementaires.

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Emmanuel Macron lors de son annonce sur la dissolution de l’Assemblée nationale. // Source : YouTube / Emmanuel Macron

Tous les projets de loi et propositions de loi qui ont été examinés sont considérés comme nuls, c’est-à-dire que ceux qui n’ont pas été votés devront tout simplement recommencer à zéro. Pour qu’ils puissent reprendre leur parcours législatif et entrer en vigueur, les textes doivent « être à nouveau soumis et examiné à nouveau par la nouvelle assemblée suite aux élections législatives, et suivre l’ensemble du processus législatif habituel », se souvient Marianne.

Tous les textes sont touchés par l’abandon, même ceux qui étaient examinés depuis plusieurs semaines. C’est notamment le cas de la très médiatisée loi sur la fin de vie, dont l’article 5, instaurant l’aide à mourir, vient d’être adopté. ” A défaut d’avoir été adopté en première lecture avant la dissolution, l’examen du texte est considéré comme nul. », ajoute LCP.

Projets de loi concernés par la dissolution de l’Assemblée nationale

Ce n’est pas le seul projet de loi concerné. De nombreux textes étaient en cours d’examen à l’Assemblée nationale, comme celui sur la réforme de l’audiovisuel public, qui prévoyait le « création d’une société holding « France Médias » regroupant les chaînes de télévision et de radio publiques », et qui devait être examiné à partir du 24 juin 2024.

Tous les textes à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale sont concernés. C’est le cas du projet de loi portant création d’un centre hospitalier universitaire en Corse, qui devait être examiné le 12 juin ; pour le projet de loi visant à protéger le modèle d’assurance-chômage et à soutenir l’emploi des seniors, dont les amendements devaient être examinés à partir du 13 juin ; ou encore la proposition portant création d’un système d’homicide routier et visant à lutter contre les violences routières, qui devait passer en 2e lecture le 19 juin 2024.

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L’Assemblée nationale a été dissoute par Emmanuel Macron le 9 juin 2024. // Source : Canva

Autre conséquence de la dissolution de l’Assemblée nationale : les commissions d’enquête sont également interrompues, étant donné que les députés n’exercent plus leur mandat. Sept commissions d’enquête étaient en cours, dont « visant à établir les raisons de la très forte croissance de la dette française depuis l’élection présidentielle de 2017 et ses conséquences sur le pouvoir d’achat des Français » ; ou celui ” relative aux violences commises dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, des arts du spectacle, de la mode et de la publicité Commission d’enquête « .

Le travail parlementaire pourra reprendre après les élections

Ces projets et lois proposées ne « ne sont pas forcément destinés à disparaître », rappelle néanmoins LCP, « mais leur sort dépendra du résultat des élections législatives « . En effet, ce sont les députés qui seront élus lors des élections du 30 juin et du 7 juillet qui formeront la nouvelle Assemblée – et donc eux qui choisiront l’ordre du jour et le calendrier législatif.

En fonction de la majorité qui se dégagera lors des élections, les scénarios seront très différents. Si Renaissance remporte à nouveau la majorité, comme lors des dernières élections législatives de 2022, il y a de fortes chances que l’Assemblée reprenne ses travaux là où ils les avaient laissés. Mais s’il y a un changement de majorité – que ce soit avec l’extrême droite en tête, avec une coalition de gauche ou de droite – alors le calendrier législatif sera presque certainement perturbé.

Il en va de même pour les commissions d’enquête : elles devront être recréées (ou non) par les nouveaux membres de l’Assemblée nationale.


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