l’essentiel
Dans un match difficile qui s’est terminé à 12 contre 11, les Ruthenois ont fait preuve de caractère en récoltant cinq points hier face à Bressols.
“JEIl y a quelque temps, j’ai lu sur les réseaux sociaux qu’il fallait venir à Rodez donner deux ou trois gifles et ça suffisait… Alors, aujourd’hui, j’invite tout le monde à venir essayer, car on sait réagir aussi quand il y a des provocations. . Même si ce n’est pas l’état d’esprit qu’on veut donner, à un moment donné, si quelqu’un vient nous chercher, maintenant, on sait qu’il peut nous trouver. « Ces quelques mots doux sont signés Patrick Furet, l’entraîneur de Rodez. Et résume bien le principal enseignement à tirer de la nouvelle leçon administrée par ses hommes, cette fois à Bressols (44-18), hier à Paul-Lignon. pilote pas vraiment seul cependant, avec des choses à redire évidemment dans le jeu («J’estime qu’on est aujourd’hui à 70% de ce qu’on peut faire», toujours selon le technicien). Mais une sacrée mise au point, même au niveau des poings, quant au caractère et à l’esprit de corps affiché face à une équipe venue défier les vice-champions du groupe, pour le moins farouchement (avec un match en moins). ).
Huit cartons en deuxième période
D’ailleurs, les cartons sont tombés sous une averse brutale. Pourtant, la première période s’est plutôt déroulée sans heurts, avec trois essais à deux, les visiteurs profitant de deux oublis sang et or tandis que Christophe, tout seul sur une interception astucieuse, Favre-Trosson, après une succession de feintes corporelles comme à son meilleur heures, et Rokva, tout en puissance, avait franchi la ligne d’arrivée pour passer devant 27-15 à la pause, grâce également à un pied presque parfait de Riols hier (7/8).
Mais après les citrons, l’apparence a complètement changé. Point de départ de cette transformation en multiples duels de testostérone, début d’une bagarre générale à la 45e minute dont deux joueurs, un de chaque côté, ont été exclus. L’arbitre sort dix fois son carton jaune ou rouge au total, pour voir la rencontre se terminer à 12 joueurs contre 11, avec des mêlées simulées. “C’est un sport où il y a des hormones, parfois il faut qu’elles s’exprimentFuret dira encore après, même si sa famille en fera aussi les frais : Nous savions qu’ils n’allaient pas venir en victimes expiatoires. Mais je ne pensais pas que ça pourrait déborder. Je ne vais pas tirer sur l’ambulance, mais je pense que parfois l’homme au milieu peut faire dégénérer les choses. Il a juste fallu se contrôler davantage, car c’est embêtant d’avoir cette pluie de cartons. « Et donc des suspensions. Du moins pour le précieux pilier Rokva lors du prochain match à Nègrepelisse dimanche.
« Des matchs comme celui-là, on en aura toute la saison »
“Nous avons su réagir collectivement, ce qui est une bonne chose car nous aurons des matches comme celui-là toute la saison. Et si on veut assumer nos ambitions, il faut les mériterdira l’arrière Vincent Favre-Trosson, fier de l’équipe, du volume mis en place.» Car en effet, en plus de répondre présent dans la lutte, les Ruthenois ont aussi inscrit deux nouveaux essais, à chaque fois par Jonathan Bel. D’abord, dans le corner, à la réception d’une merveilleuse passe au pied de Vaffier (57e), puis un peu plus de dix minutes plus tard pour le bonus offensif qu’il a fallu ensuite conserver aux pitons malgré la répartition des punitions rendant tout jeu purement sportif. analyse très difficile. conclure : « Il faut savoir jouer contre des équipes comme ça, qui ralentissent les rucks, challengent davantage, qui s’accrochent. C’est une belle expérience, on peut faire mieux, mais on a bien réagi. “