qu’est-ce que tu deviens Martin Verkerk ? – .

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qu’est-ce que tu deviens Martin Verkerk ? – .

Le tournoi d’une vie. Il y a vingt et un ans, Martin Verkerk (45 ans) réalisait l’une des performances les plus folles de l’histoire de Roland-Garros. Cet imposant joueur néerlandais (1,98 m et 89 kg à l’époque), 46e mondial et qui n’avait jamais remporté un Grand Chelem, a atteint la finale à Paris. Le tout avec une stratégie atypique sur terre battue : servir des ogives, aller au filet et un jeu résolument offensif qui a dégoûté ses adversaires les uns après les autres. Sur le terrain, des spécialistes des surfaces comme l’ancien vainqueur Carlos Moya (1998) et Guillermo Coria. Juan Carlos Ferrero l’a finalement empêché de soulever la Coupe des Mousquetaires (6-1, 6-3, 6-2).

Verkerk, qui a remporté deux titres ATP (Milan 2003 et Amersfoort 2004) et s’est hissé au 14e rang mondial au cours de sa carrière, n’a pas réussi à confirmer cette quinzaine et la folie et a même terminé avec un bilan négatif (59 victoires – 10 % lors de Roland-Garros). 2003 – pour 70 défaites). Une statistique étonnante néanmoins : il reste à ce jour, selon Jeu Set et Maths, le joueur qui a disputé le plus de matches sur le circuit principal sans en avoir encaissé le moindre 6-0.

Depuis la commune néerlandaise d’Alphen-sur-le-Rhin, à l’ouest du pays où il vit aujourd’hui, Verkerk revient sur cet incroyable Roland-Garros. Il évoque un manque de sérieux et ses (nombreuses) blessures, qui l’ont empêché de gagner en régularité et l’ont poussé à arrêter le tennis, à seulement 30 ans. Entretien.

Que devenez-vous, seize ans après la fin de votre carrière ?

Je donne des cours de tennis aux Pays-Bas depuis 12 ans. Avec un objectif principal : faire bénéficier les jeunes. On voit souvent des parents pousser leurs enfants à performer, ce qui provoque beaucoup de problèmes, de blessures… Il ne faut pas en faire trop.

Vingt et un ans après, comment expliquer cette finale complètement inattendue à Roland-Garros ?

C’était inattendu, bien sûr, mais je gagne le tournoi de Milan et je joue du bon tennis avant Roland-Garros, je joue une demi-finale sur terre battue à Sankt Pölten (Autriche)… Je sentais que je pouvais performer. Pour ne pas atteindre la finale, bien sûr, j’avais même prévu de prendre une bière avec mon ami Raemon Sluiter après le deuxième tour (contre le Péruvien Luis Horna, qui venait d’éliminer Federer en trois sets). Sauf que j’ai eu un peu de chance, je Sûr trois balles de match. Normalement, les finales du Grand Chelem sont réservées aux grands joueurs. Que je me sois retrouvé en finale, c’était un peu une blague… Je n’étais pas censé m’y retrouver.

“Les boules étaient aussi grosses que des pastèques”

D’autant plus que vous n’aviez pas le profil d’un joueur de terre battue…

J’ai joué au tennis agressif, avec de gros services, de gros coups de fond de court. Tout a fonctionné. Dans certains tournois, je me sentais si fort… Les balles semblaient grosses comme des pastèques :…

 
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