Israël libère quatre otages dans le cadre d’une opération meurtrière

Israël libère quatre otages dans le cadre d’une opération meurtrière
Israël libère quatre otages dans le cadre d’une opération meurtrière

L’armée israélienne a annoncé samedi avoir libéré quatre otages lors d’une “opération spéciale” au centre de la bande de Gaza, zone ciblée par d’intenses bombardements depuis plusieurs jours.

Au neuvième mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu subit de fortes pressions extérieures pour sa conduite de la guerre à Gaza, mais aussi intérieures avec celle des familles des otages enlevés lors de la guerre sans précédent. attaque menée sur le sol israélien par le Hamas le 7 octobre, qui a déclenché les hostilités.

samedi matin, pendant“Une opération spéciale de jour difficile à Nousseirat, quatre otages israéliens ont été libérés”écrit l’armée israélienne dans un communiqué.

Le père de Shlomi Ziv, l’un des quatre otages israéliens libérés le 8 juin 2024, à son arrivée au centre médical. © JACK GUEZ / AFP




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Il s’agit de Noa Argamani, 25 ans, Almog Meir Jan, 21 ans, Andrey Kozlov, 27 ans, et Shlomi Ziv, 40 ans, tous quatre. « enlevé » sur le site du festival de musique électro Nova, selon l’armée.

Les otages, selon la même Source, étaient ” aidé “ dans deux endroits différents à Nousseirat et sont en bonne santé. La police israélienne a annoncé la mort d’un agent lors de l’opération de libération des otages.

Libération « héroïque »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : « Nous ne lâcherons rien tant que nous n’aurons pas ramené tous nos otages chez eux, les vivants et les morts. »

« Noa, Almog, Andrey et Shlomi, nous sommes très heureux de vous accueillir chez nous »accueilli, le“héroïque”.

De son côté, le service de presse du gouvernement du Hamas, dans un communiqué qui ne mentionne pas la libération des otages, déclare : « Le nombre de victimes du massacre perpétré par l’occupant israélien dans le camp de Nousseirat s’élève à 210 martyrs et plus de 400 blessés. »

Ismaïl Haniyeh, leader politique du Hamas basé au Qatar, a également déclaré dans un communiqué : « Notre peuple ne se rendra pas et la résistance continuera à défendre nos droits contre cet ennemi criminel. »

Les frappes israéliennes se sont concentrées ces derniers jours sur le centre de la bande de Gaza, et notamment sur Nousseirat, où l’une d’entre elles, touchant une école de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a été menée jeudi. 37 morts selon un hôpital local.

Accusant le Hamas d’avoir délibérément utilisé cette école pour lancer des attaques, l’armée israélienne a déclaré avoir tué lors de cette frappe “17 terroristes”. Le Hamas, qui a déclaré la mort de 14 enfants, a dénoncé « fausses nouvelles ».

Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a pour sa part accusé Israël d’avoir frappé « sans avertissement préalable » cette école de Nousseirat qui abritait, selon lui, « 6 000 personnes déplacées » en combattant.

Avant son annonce concernant les otages, l’armée israélienne a déclaré samedi qu’elle visait « infrastructures terroristes » dans le secteur de Nousseirat, tandis que des témoins rapportaient des tirs de drones et d’hélicoptères contre le camp.

Un porte-parole de l’hôpital Al-Aqsa de Deir al-Balah, près de Nousseirat, le docteur Khalil al-Dakran, a annoncé le décès de 15 personnes à « frappes israéliennes intenses »ce qui, selon lui, a fait des dizaines de blessés.

D’intenses combats entre l’armée et les combattants palestiniens ont lieu dans les camps d’Al-Bureij et d’al-Maghazi voisins, selon des témoins.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a déclaré avoir frappé « des dizaines de cellules et infrastructures terroristes, dont un tunnel situé dans une structure civile » lors d’opérations à Bureij et Deir al-Balah.

Dans le nord, cinq personnes ont été tuées et sept blessées lors d’un bombardement aérien nocturne contre une maison du quartier Sheikh Radwane de la ville de Gaza, a déclaré un médecin de l’hôpital baptiste et de la Défense civile de Gaza.

«Énorme explosion»

“Nous avons entendu le bruit d’une énorme explosion […]. Nous y sommes allés et avons découvert des restes humains d’enfants, de femmes et de personnes âgées. »Mohammad Abou Nahl, un habitant de Gaza, a déclaré à l’AFP.

Au sud, des bombardements d’artillerie ont touché plusieurs quartiers de la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, selon des sources locales. L’armée a indiqué qu’elle poursuivait « opérations ciblées » et ayant découvert « de grandes quantités d’armes ».

L’attaque menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis le territoire palestinien a fait 1.194 morts, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.

Lors de cette attaque, 251 personnes ont été prises en otages. Après une courte trêve en novembre qui a permis la libération d’une centaine d’entre eux, 75 otages sont toujours détenus à Gaza, ainsi que les dépouilles de 41 autres, selon l’armée israélienne.

En réponse à l’attaque du 7 octobre, l’armée israélienne a lancé une offensive meurtrière sur le petit territoire côtier où le Hamas a pris le pouvoir en 2007. Au moins 36 801 Palestiniens, pour la plupart des civils, ont été tués, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. a dirigé le gouvernement de Gaza.

La prochaine visite de Blinken

Le conflit a dévasté une grande partie de la bande de Gaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d’habitants qui risquent la famine. L’aide internationale, dont l’entrée à Gaza est contrôlée par Israël, n’arrive sur le territoire qu’au compte-goutte.

En Israël, Benny Gantz, l’ancien chef de l’armée devenu rival politique de Benyamin Netanyahu, qui devait annoncer sa démission samedi soir, a annulé son intervention, selon les médias israéliens, peu avant la déclaration sur la libération des otages.

Le 18 mai, il lance un ultimatum à Benjamin Netanyahu, exigeant l’adoption, d’ici le 8 juin, d’un ” plan d’action ” sur la période d’après-guerre dans la bande de Gaza, sinon il se verrait « contraint de démissionner du gouvernement »qu’il avait rejoint après le 7 octobre.

Alors que les efforts diplomatiques pour obtenir une trêve sont au point mort, le secrétaire d’État américain Antony Blinken est attendu la semaine prochaine en Israël, en Égypte, au Qatar et en Jordanie, pour « promouvoir une proposition de cessez-le-feu » présenté récemment par le président Joe Biden, selon Washington.

Selon le le journal Wall StreetCitant des sources proches du dossier, le Qatar et l’Egypte ont récemment menacé des responsables du Hamas d’arrestation et d’expulsion de Doha, où ils sont basés, s’ils n’acceptaient pas une trêve avec Israël.

 
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