il étudie comment allouer et produire des ressources rares pour atteindre des objectifs sociétaux » – .

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CONTREComme à chaque élection, l’expertise des économistes est invoquée par les candidats pour donner de la profondeur, voire un soutien académique, à leurs idées. Très souvent, nous entendons des références, parfois aléatoires, à des « économistes » plutôt que des références précises à des économistes distincts par leur nom et/ou par leurs travaux particuliers. Toutefois, une partie de l’opinion publique critique l’influence des économistes sur les prises de décision politiques, leur côté « donneur de leçons » et leur incapacité à anticiper les crises économiques majeures.

Est-ce parce que leur discipline, bien que très familière par les sujets qu’elle traite, est en fait complexe et propice aux biais cognitifs ? Ou parce que l’économie est porteuse de mauvaises nouvelles, mettant à mal la vision que l’on voudrait avoir de la société, celle de citoyens recherchant le bien commun par une motivation strictement intrinsèque et non également mû par des incitations ? Ou parce que les économistes ont perdu le sens du bien commun ? Cette relation ambiguë entre l’économiste et le citoyen n’est en réalité pas nouvelle ; elle a marqué l’histoire de notre pays.

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Pour comprendre le rôle de l’économiste dans la société, il faut sans doute revenir aux origines du mot « économie » en grec ancien. oikonomie, que l’on peut qualifier de « gestion de la ville ». Dès son origine, l’économie était donc politique ; cela s’inscrit dans une perspective sociétale. En tant que telle, la science économique doit être une science morale et philosophique.

Principes moraux

La tâche des économistes se veut cependant logiquement neutre : neutre par rapport aux objectifs collectifs – l’économie est une science du « comment » : elle étudie comment allouer et produire des ressources rares pour atteindre des objectifs sociétaux – et neutre par rapport à – au regard des motivations des individus qui le composent – ​​motivations matérielles, sentiments moraux, besoins d’image et d’identité, etc.

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L’intérêt général repose sur la volonté de préserver les principes moraux de la République en transcendant les aspirations individuelles, les lobbies des groupes socioprofessionnels et les partis politiques, et en protégeant les droits fondamentaux ; il est donc le garant de la préservation des intérêts de chacun dans la ville. L’intérêt général n’est pas une notion économique, mais un principe public que l’économie doit servir à travers notamment ses analyses des institutions et des régulations.

Pour servir cet objectif sociétal, l’économie s’appuie sur la notion de bien commun. Schématiquement, il existe deux manières de concevoir le bien commun.

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