Un homme qui a tué une femme au Québec en 2000 plaide coupable de tentative de meurtre

Un homme qui a tué une femme au Québec en 2000 plaide coupable de tentative de meurtre
Un homme qui a tué une femme au Québec en 2000 plaide coupable de tentative de meurtre

QUÉBEC — L’homme qui a été reconnu coupable plus tôt cette année du meurtre au premier degré d’un étudiant québécois en 2000 a plaidé coupable dans une deuxième affaire non résolue.

Marc-André Grenon a reconnu vendredi avoir tenté d’assassiner une femme retrouvée agressée et laissée pour morte à Québec en juillet 2000, des mois après que la police ait découvert le corps sans vie de Guylaine Potvin au Saguenay.

Le procureur Pierre-Alexandre Bernard a déclaré à la salle d’audience que Grenon avait plaidé coupable dans la deuxième affaire non résolue en raison des « preuves solides et convaincantes » contre lui, y compris son ADN trouvé sur les lieux du crime.

Me Bernard a rendu hommage au « courage, à la détermination et à la persévérance » de la victime durant les années où elle a attendu que justice soit rendue.

«Nous espérons sincèrement que la fin définitive des poursuites judiciaires impliquant Marc-André Grenon aujourd’hui lui permettra de tourner la page et d’aspirer à vivre plus librement», a-t-il déclaré.

En février, il a fallu moins de trois heures au jury pour déclarer Grenon coupable d’agression sexuelle et d’étranglement mortel de Mme Potvin, alors âgée de 19 ans, après être entrée par effraction dans son appartement du Saguenay pendant qu’elle dormait.

Le juge François Huot a qualifié le meurtrier de « complètement dépourvu de moralité », de « dépravé sexuellement et de meurtrier » en le condamnant à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.

Les enquêteurs avaient ciblé le suspect plus de 22 ans après les deux crimes lorsqu’un projet de suivi des chromosomes Y – qui sont transmis de père en fils – a suggéré que l’ADN non identifié laissé par l’assassin de Mme Potvin était lié au nom de famille Grenon.

La police a arrêté l’homme en 2022 après l’avoir suivi jusqu’à une salle de cinéma et récupéré son verre et sa paille, qui ont été utilisés pour analyser son ADN et confirmer une correspondance avec le tueur.

L’enquête sur le meurtre de Mme Potvin a révélé des similitudes avec le cas québécois, dans lequel un étudiant vivant seul a été agressé et laissé pour mort, mais a survécu à l’attaque. L’ADN de Grenon a été retrouvé sur les lieux des deux crimes.

Me Bernard a indiqué qu’il avait été condamné à 15 ans de prison.

Les avocats de Grenon ont abandonné leur appel concernant sa condamnation pour meurtre au premier degré, ce qui signifie que les dossiers contre lui sont désormais clos.

« Le règlement d’aujourd’hui met un terme définitif aux poursuites judiciaires de Marc-André Grenon en lui imposant une peine importante de 15 ans d’emprisonnement. Cela signifie que ces 15 ans seront ajoutés à son dossier lorsqu’il souhaitera demander une libération conditionnelle, 25 ans après son arrestation officielle en octobre 2022 », a-t-il déclaré.

 
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