Les frappes ont visé trois bâtiments et causé d’importants dégâts à des dizaines de maisons de cette ville du sud Liban, fief du groupe armé pro-Hamas.
Sept personnes, dont deux filles, sont mortes dans les frappes israéliennes sur la ville de Tyr, au sud du Liban, fief du Hezbollah libanais, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé annoncé samedi. « Les frappes de l’ennemi israélien sur Tyr ont tué sept personnes, dont deux filles, et en ont blessé 46 autres » vendredi dans la ville côtière, a indiqué le ministère, après que les corps ont été retirés des décombres.
Des restes de corps ont été retrouvés et “sera identifié par des tests ADN”a-t-il ajouté dans un communiqué de presse. « Les opérations se poursuivent pour rechercher les personnes disparues. » Un premier bilan du ministère faisait état vendredi de trois morts et 30 blessés. Sur place, les secouristes ont transporté les corps sur des civières au milieu des décombres, tandis que des décombres et des morceaux de métal tordus jonchaient la rue, selon des images de l’AFP.
Selon l’agence officielle libanaise Ani, les frappes ont visé trois bâtiments et causé d’importants dégâts à des dizaines de maisons. Ailleurs dans le sud du Liban, un « avions de combat ennemis » détruit deux maisons dans la ville de Nabatiyeh.
Au total, près de trois mille morts
Israël a intensifié sa campagne aérienne au Liban voisin depuis le 23 septembre et a lancé le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud de ce pays, après un an d’affrontements transfrontaliers entre son armée et le Hezbollah.
Samedi, le mouvement pro-iranien a revendiqué plusieurs tirs de roquettes sur le nord d’Israël. Il a notamment indiqué avoir visé une base militaire au nord d’Haïfa ainsi que sa périphérie et avoir abattu un drone israélien. Le Hezbollah a ouvert le front contre Israël en soutien à son allié palestinien, le Hamas, au lendemain de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Israël dit vouloir neutraliser le Hezbollah pour permettre le retour de 60 000 habitants au nord de son territoire, déplacés par les tirs incessants de roquettes depuis le début de la guerre à Gaza. Plus de 2.700 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé.