voici ce qui a été enregistré et ce qui sera nouveau

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Même le tableau, appelé “la forêt”, joyau de l’architecture médiévale, a été dévoré par les flammes. Parmi d’autres destructions notables, la toiture du grand grenier, une partie de la voûte, ainsi que le plateau liturgique et le mobilier liturgique du XXe siècle ou encore les chaises du XXe siècle situées dans la nef.

Ce qui a été endommagé

Le vieux coq, installé en 1859 et restauré en 1935, a été retrouvé cabossé mais intact parmi les décombres. Les trois pignons – nord, sud et ouest – ainsi que leurs décors sculptés ont été endommagés, ainsi qu’une partie du clocher nord. Deux des huit cloches qu’il abrite ont été rénovées après avoir souffert de la chaleur.

Sont également endommagés cinq grandes chimères d’Eugène Viollet-le-Duc de la tour sud, la croix de l’abside, seul élément de la toiture du chœur ayant survécu aux flammes, le plancher de la nef, les deux bras du transept, ainsi que ainsi que l’orgue du chœur.

Ce qui a été sauvegardé ou épargné

Les reliques, dont les plus emblématiques sont la couronne d’épines, la relique du clou et le bois de la croix, ont été sauvées et évacuées selon un ordre de priorité préalablement établi. Les objets sacrés du « trésor », conservés dans la sacristie, sont également indemnes.

La Vierge à l’Enfant, ou Vierge au Pilier, a été retrouvée intacte au milieu des décombres, mais recouverte de poussière de plomb, tout comme le plus grand orgue de qui abrite la cathédrale. Il a été nettoyé, ses 8 000 canalisations remontées et harmonisées.

Le grand tapis du chœur n’a subi ni les flammes ni l’eau déversée par les pompiers, car il a été sorti du stockage et utilisé seulement en de rares occasions.

Les statues de la flèche, dont les douze apôtres et quatre évangélistes monumentaux qui ornaient le toit de Notre-Dame, ont échappé de peu à l’incendie, après avoir été retirées quelques jours plus tôt pour être restaurées.

Les grandes rosaces des façades nord, sud et ouest ont été conservées, tout comme les vitraux.

Sont également épargnés les 13 « Mays », grands tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles offerts par la corporation des orfèvres parisiens, ainsi que le bâton, la plus grande cloche de Notre-Dame de la tour sud, qui n’a pas été atteinte par les flammes.

La Pietà monumentale du sculpteur Nicolas Costou, les grilles en fer forgé doré du chœur et les stalles du chœur ont également été sauvées.

Quoi de neuf

La cathédrale a été dotée d’un système de prévention incendie repensé, comprenant un système de brumisation d’eau dans les charpentes, deux travées coupe-feu et des caméras thermiques. Un PC de sécurité et un PC de surveillance incendie sont désormais hébergés au presbytère. Grâce à la propreté des murs, des voûtes et des décors, Notre-Dame bénéficie d’une luminosité nouvelle.

La cathédrale rouvrira, dotée d’un nouveau mobilier liturgique massif et sobre en bronze brun, ainsi que de 1 500 chaises en chêne massif au design ajouré.

Un nouvel agencement des chapelles constituera un chemin de pèlerinage. Un deuxième tube scellé a été placé dans le nouveau coq, contenant les noms de ceux qui ont participé à la reconstruction de la cathédrale.

D’ici 2026, les vitraux contemporains commandés par Emmanuel Macron devront remplacer cinq des six travées de la nef sud de Notre-Dame (côté Seine), créée au XIXe siècle par Viollet-Le-Duc. Ces fenêtres, comme les autres, n’ont pas été endommagées par l’incendie, mais elles sont très sales.

 
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