Treize cas de décès ont été enregistrés au cours du mois de mai 2024, dans les douze villages bordant la rivière Télé, dans la province du Bas-Uele.
Le président de l’assemblée provinciale du Bas-Uélé, Simon Tutu, l’a révélé jeudi 6 juin sur Radio Okapi, après une mission conjointe menée en avril dernier par la Division provinciale de l’Environnement et la société civile environnementale du Bas-Uélé. Uélé.
Selon le numéro 1 de l’organe délibérant de cette province, ce drame serait provoqué par la pollution des eaux de la rivière Télé située non loin de la limite entre le Bas-Uélé et la province de la Tshopo.
Il affirme que cette pollution causée par l’exploitation minière dans la région de Mangi, sur le territoire de Banalia, affecte les villages situés le long de cette rivière.
Selon des études réalisées dans le Bas-Uélé, les habitants de ces villages consomment l’eau de la rivière Télé, qu’ils utilisent également pour la lessive et la lessive.
Outre les treize décès enregistrés en mai dernier, les résultats de ces études font également état de dégâts environnementaux dus à cette pollution.
L’assemblée provinciale du Bas-Uélé réfléchit avec les autorités de la province de la Tshopo et affirme avoir proposé au gouverneur de la province de la Tshopo, des mesures urgentes afin de « stopper le massacre ».
Parmi ces mesures, on peut citer la suspension des travaux miniers dans l’attente de mesures plus efficaces et de prise en charge des victimes.
