le suspect a été déclaré coupable, mais irresponsable de ses actes

le suspect a été déclaré coupable, mais irresponsable de ses actes
le suspect a été déclaré coupable, mais irresponsable de ses actes

Ce vendredi 8 novembre, le tribunal judiciaire de Poitiers coupable Sébastien D., 34 ans, de l’incendie criminel qui a frappé l’église Saint-Hilaire de Poitiers le 3 octobre. L’autel de cet édifice classé au patrimoine mondial de l’UNESCO a été réduit en cendres. Quatre statues ont également été dégradées. Les murs étaient couverts de suie. Le monument est toujours fermé au public et l’évaluation financière des dégâts est toujours en cours.

Cependant, aucune condamnation n’a pas été prononcé contre l’accusé. Les juges ont reconnu son irresponsabilité pénale. Ils ont ordonné son hospitalisation obligatoire dans un établissement psychiatrique afin qu’il puisse recevoir des soins. Le discernement du trentenaire est aboli et il ne peut donc être condamné. L’homme souffre de psychose délirante à tendances mystiques et mégalomanesselon l’expert qui l’a examiné.

«J’ai la meilleure traduction» du Nouveau Testament

Lors de l’audience, Sébastien D n’a pas reconnu les faits, malgré la présence de son ADN sur les lieux de l’incendie, ainsi que le marquage de son téléphone, le soir des faits, sur place. «Je suis chrétien. Je respecte toutes les religions et croyances », il explique. Il s’intéresse également beaucoup à la religion, à tel point qu’il a traduit le Nouveau Testament du grec vers le français. “Sans me vanter, j’ai la meilleure traduction”il déclare, tout en reconnaissant devant le tribunal je ne parle pas vraiment grec.

Désormais absorbé par les traductions de l’œuvre du philosophe chinois Lao Tseu, Sébastien D. avoue avoir passé le cap “les trois quarts de son temps sur Internet”a notamment animé des lives sur YouTube où il discute avec les internautes. Il ne le fait pas ne travaille pas et est isolé. Son avocat parle de «un obsession pour la religion. Ne s’opposant pas à l’hospitalisation en établissement psychiatrique, le prévenu y voit une « Expérience intéressante“, l'”possibilité d’avoir un miroir sur [lui]-même.

Le parquet et l’avocat de l’association diocésaine, partie civile dans l’affaire, ne contestent pas l’expertise qui conclut à sa non-responsabilité pénale. En revanche, une audience d’intérêts civils aura lieu le 15 septembre 2025 pour décider d’éventuelles compensations financières pour la Ville de Poitiers, propriétaire de l’immeuble et l’Église.

 
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