Le président de la République était l’invité de TF1 et de France 2, ce jeudi 6 juin, à l’occasion du 80e anniversaire du Débarquement. Il s’est notamment exprimé sur les questions internationales.
L’ESSENTIEL
- Le président de la République a répondu en direct de Caen aux questions de Gilles Bouleau (TF 1) et Anne-Sophie Lapix (France 2).
- Emmanuel Macron a appelé les Français à se rendre aux urnes dimanche 9 juin pour les élections européennes.
- Il avait précédemment annoncé l’envoi de pilotes et d’avions de combat en Ukraine. Il a également déclaré qu’il n’envisageait pas de reconnaître l’État de Palestine pour le moment.
20h50 | Fin de ce live
L’entretien avec le Président de la République est désormais terminé. Emmanuel Macron s’est entretenu pendant une trentaine de minutes depuis Caen avec Gilles Bouleau et Anne-Sophie Lapix, à l’issue d’une journée de commémoration du Débarquement, prétexte de cette prise de parole.
Le chef de l’Etat a longuement évoqué l’Ukraine, la guerre à Gaza et les élections européennes de dimanche 9 juin.
20h48 | Parler critiqué
L’annonce de l’interview du président jeudi 6 juin a suscité des critiques de l’opposition dimanche 2 juin. « C’est quand même gênant : juste avant la fin d’une campagne pour les élections européennes, il aura droit au prime time sur TF 1 et France. 2», a critiqué la tête de liste LFI, Manon Aubry, sur RTL lundi matin. Pour les candidats, le président fait campagne pour la liste de Valérie Hayer, et ils n’auront pas le temps de rattraper ce retard d’ici le 8 juin.
20h45 | L’Europe « menacée »
“Je constate le niveau d’abstention” aux élections européennes, “et j’appelle mes compatriotes à aller voter le 9 juin”, a déclaré Macron. « Nous constatons la montée de l’extrême droite partout en Europe. Beaucoup peuvent dire qu’il y a cinq ans, l’extrême droite était déjà en avance sur la majorité, que ce n’est pas grave (…) mais l’Europe risque de se retrouver bloquée”, a ajouté le président. “L’Europe n’a jamais été aussi menacée”, selon lui.
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20h43 | Pas de reconnaissance de la Palestine
Le président de la République est désormais interrogé sur la guerre à Gaza.
“Nous n’avons pas eu de leurs nouvelles et nous sommes inquiets”, a expliqué Emmanuel Macron à propos des deux otages français toujours aux mains du Hamas.
Pour lui, « il n’est pas raisonnable », pour le moment, d’envisager la reconnaissance de l’Etat palestinien. “On ne reconnaît pas un Etat sur la base de l’indignation”, a justifié le président.
20h40 | “Nous sommes prêts”
« Depuis les premiers jours, les Russes étaient menaçants. Nous ne sommes pas en faute. Nous devons considérer cela comme une menace et comme un signe de la nervosité de la Russie. Nous sommes organisés et prêts à faire face à tous les risques. Face à Poutine, « nous sommes prêts », a assuré Emmanuel Macron.
20h37 | Un ressortissant français arrêté pour espionnage
Un Français soupçonné d’espionnage en relation avec les activités militaires russes a été arrêté par les autorités russes, a confirmé Emmanuel Macron, après une information donnée plus tôt dans la journée par la commission d’enquête russe à Moscou.
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20h35 | Éviter toute escalade
“Nous sommes du côté des Ukrainiens pour qu’ils se défendent, nous ne voulons pas d’escalade”, a défendu le président de la République. Les avions de combat permettront aux forces de Kiev de “neutraliser les cibles » : «Nous n’allons pas bombarder.
20h30 | Lancement d’un programme pilote de formation
“Aider l’Ukraine à résister, c’est éviter la loi du plus fort”, a déclaré le président de la République, selon qui “la paix ne peut pas être la capitulation de l’Ukraine”.
Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une « nouvelle coopération, d’un programme de formation de pilotes et de transfert de Mirage 2000 ». Ces avions de combat « permettront à l’Ukraine de protéger son sol et son espace aérien », a-t-il expliqué. «Nous allons mettre en place une formation pour les pilotes cet été.»
20h25 | La Seconde Guerre mondiale et la guerre en Ukraine
Le président est revenu sur les commémorations du 80ème anniversaire du Débarquement. Alors que le président Biden a longuement parlé de Kiev et de Moscou, Macron a estimé qu’« on ne peut s’empêcher de faire un parallèle » avec la guerre en Ukraine.
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20h20 | Parlant des Européens, le rôle du président ?
Alors que son discours à deux jours de la fin de la campagne européenne est vivement critiqué, Emmanuel Macron aborde le sujet à bras-le-corps : « Parler des élections européennes est essentiel pour la vie du pays, c’est aussi mon rôle ».
Le président a déclaré « avoir du mal à comprendre pourquoi parler du débarquement, parler de ce qui se passe en Russie, de ce qui se passe avec les élections européennes, ne serait pas dans mon rôle ».
20h15 | L’entretien commence
L’entretien d’Emmanuel Macron a commencé. Cela devrait durer une trentaine de minutes. Il est interviewé par Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau, à Caen, dans le Calvados.
19h50 | Un discours très critiqué
A quelques jours des élections européennes du 9 juin, l’annonce par les deux chaînes, dimanche 2 juin, de l’interview d’Emmanuel Macron, a alimenté les critiques. En effet, depuis le 15 avril, les temps de parole de chaque mouvement politique sont décomptés jusqu’à la veille du scrutin, le 8 juin. Les déclarations des candidats et des personnes qui les soutiennent sont prises en compte. Le discours du président à la Sorbonne le 25 avril a ainsi été retranché de la liste portée par Valérie Hayer.
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19h45 | En direct
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