Il n’y a pas aucune menace directe pour le match » France-Israël, a confirmé jeudi à l’AFP une Source policière. Pour éviter tout débordement, la sécurité dans et autour du Stade de France et de ses 80 000 places devrait être renforcée, avec des policiers en civil dans les travées de l’enceinte dyonisienne. Vingt-six compagnies, soit environ 2 500 gendarmes ou policiers mobiles, devraient être réquisitionnées pour cette réunion et l’hôtel où séjournera la sélection israélienne sera sous surveillance. Des compagnies de CRS seront également distribuées dans toute la capitale, a indiqué à l’AFP une autre Source policière.
“Je ne sais pas si c’est la meilleure solution”
Les premiers rangs du Stade de France, les plus proches du terrain, ne seront pas occupés, pour éviter tout envahissement du terrain. Le Stade de France ne devrait de toute façon pas être complet, selon cette même Source. Jouer ce match à Saint-Denis, dans des conditions de sécurité très strictes, » Je ne sais pas si c’était la meilleure solution », a déclaré de son côté le sélectionneur Didier Deschamps, en renvoyant la balle à son président Philippe Diallo.
Le ministre chargé de l’Europe Benjamin Haddad a en tout cas exhorté vendredi à ne pas faire preuve d’« unpas de faiblesse, pas de lâcheté face à l’antisémitisme » après les violences à Amsterdam. Lundi, une quarantaine de manifestants de l’association « Stop au génocide » sont entrés dans les locaux de la FFF pour protester contre la tenue de ce match et exiger qu’Israël soit interdit des compétitions par la FIFA. Quelques jours plus tard, avant la défaite du PSG face à l’Atletico Madrid (2-1) en Ligue des Champions, le Collectif ultras Paris déployait un tifo avec le message « Palestine libre », autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un sanglant Drapeau palestinien, drapeau du Liban, chars ou encore personne portant un keffieh. L’immense toile portant des dessins et recouvrant tout le stand d’Auteuil surmontait une banderole « Guerre sur le terrain mais paix dans le monde ».