“A ma demande, le préfet de police, Laurent Nunez, prend des mesures de sécurité”, a indiqué le ministre de l’Intérieur dans un tweet moins d’une semaine avant ce match.
Ce n’est pas comme ça. Bruno Retailleau s’oppose ce vendredi 8 novembre au “mouvement” du match de football entre les équipes française et israélienne, prévu le 14 novembre au Stade de France, qui provoque des tensions dans un contexte de guerre au Moyen-Orient. -Est.
«Je ne l’accepte pas : la France ne recule pas car cela équivaudrait à abdiquer face aux menaces de violence et à l’antisémitisme. A ma demande, le préfet de police, Laurent Nunez, prend des mesures de sécurité », écrit le ministre de l’Intérieur sur
Le RN Julien Odoul propose un transfert en Corse
Le député du Rassemblement National Julien Odoul a affirmé le contraire dans une lettre adressée mardi au président de la Fédération française de football, Philippe Diallo. Evoquant un « risque avéré d’atteinte à la sécurité publique », l’élu d’extrême droite propose de déplacer la réunion en Corse.
Si l’île de beauté “offre des conditions de sécurité optimales”, ce “choix” aurait aussi “une symbolique historique et commémorative”, souligne-t-il. La Corse est en effet le seul département français à ne pas avoir déporté de juifs pendant l’occupation, à un cas près.
LFI demande la suppression
De son côté, La France insoumise demande l’annulation de ce match valable pour la Ligue des Nations. La semaine dernière, le député Louis Boyard a invoqué « l’article 4 du statut de la FIFA qui explique que les droits de l’homme universels doivent être respectés ». Le député du Val-de-Marne a estimé que la Fédération internationale “a parfois appliqué des sanctions à d’autres pays”, comme la Russie, la Biélorussie ou l’Afrique du Sud. « Mais d’un autre côté, lorsqu’il s’agit de la politique du gouvernement israélien, nous ne faisons absolument rien », a-t-il regretté.
Manuel Bompard a réitéré cette position ce vendredi. Le coordinateur de LFI demande l’annulation de ce match “en raison des crimes commis par l’armée israélienne”, alors que plus de 43 000 personnes sont mortes à Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas, depuis le début de la guerre contre le mouvement islamiste. et Israël, déclenché par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023.
“Il me semble que le football, le sport en général, doivent transmettre des principes de respect des droits de l’homme”, a-t-il expliqué à CNews.
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