Un faux tableau de Norval Morrisseau était exposé à la galerie de Winnipeg

Un faux tableau de Norval Morrisseau était exposé à la galerie de Winnipeg
Un faux tableau de Norval Morrisseau était exposé à la galerie de Winnipeg

Une affaire que les enquêteurs qualifient de plus grande enquête de contrefaçon d’œuvres d’art au Canada a révélé qu’une des peintures faussement attribuées au célèbre artiste anishinabe Norval Morrisseau était autrefois exposée dans la plus grande galerie d’art de Winnipeg.

Selon le directeur général de la Winnipeg-Qaumajuq Art Gallery, Stephen Borys, la fausse œuvre d’art intitulée Éclaireurs de la plaine astrale a été donnée au Musée en 2000 par un collectionneur privé. Ce dernier l’avait obtenue d’une galerie de Thunder Bay, en Ontario.

L’œuvre a été exposée pour la dernière fois à la galerie en 2013, mais aurait été entreposée après que le musée a été informé par la police vendredi qu’il s’agissait d’un faux.

Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels. Elle a été certifiée par tous les évaluateurs”, “texte” : “C’est incroyable que l’œuvre en question […] a été certifié par la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels. Il a été certifié par tous les évaluateurs”}}”>C’est incroyable que l’œuvre en question […] a été certifié par la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels (Nouvelle fenetre). Il a été certifié par tous les évaluateurs» a déclaré Stephen Boris. Et pourtant, aujourd’hui, lorsqu’on l’examine, on se rend compte qu’il fait partie d’un ensemble plus vaste d’œuvres frauduleuses.

Norval Morrisseau était un artiste renommé de la Première Nation Ojibwe Bingwi Neyaashi Anishinaabek, dans le nord-ouest de l’Ontario. Il est décédé en 2007 à l’âge de 75 ans. Il est connu comme le fondateur de la Woodlands School, (Nouvelle fenetre) et ses œuvres ont été exposées dans des musées à travers le Canada.

Un réseau de fraudeurs

Plus tôt ce mois-ci, David Voss, l’homme à l’origine d’un stratagème visant à créer des œuvres frauduleuses de Norval Morrisseau, a plaidé coupable devant un tribunal de l’Ontario pour avoir dirigé un réseau de contrefaçon à Thunder Bay entre 1996 et 2019.

David Voss a supervisé la création de fausses œuvres d’art attribuées à tort à l’artiste, selon un exposé conjoint des faits lu au tribunal. Il est l’une des huit personnes inculpées de 40 infractions l’année dernière, à la suite d’une enquête sur les peintures contrefaites.

Jason Rybak, un sergent-détective du service de police de Thunder Bay qui travaille sur cette affaire depuis le début de l’enquête en 2019, a décrit M. Voss comme l’architecte de tout le projet.

Selon lui, si les policiers ont mis la main sur une grande partie des quelque 1 700 faux tableaux de Norval Morrisseau, ils ne sont pas en mesure de tous les saisir.

Les galeries devraient être plus proactives, selon un avocat

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Une personne passe devant le tableau « Androgynie » de Norval Morrisseau, à droite, au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa en 2017. L’artiste anishinabe est connu comme le fondateur de la Woodlands School of Art et ses œuvres ont été exposées dans des musées à travers le Canada.

Photo : La Presse Canadienne / Adrian Wyld

Jonathan Sommer est avocat spécialisé dans la fraude artistique et PDG de Morrisseau Art Conseil inc.. et examine les œuvres attribuées à l’artiste. Il estime que cette affaire doit servir de leçon aux musées et aux galeries. Ces derniers devraient s’assurer activement de l’authenticité des œuvres présentes dans leurs collections, selon lui.

Ils peuvent y parvenir en concluant des arrangements et des accords avec les donateurs. Ils peuvent le faire en multipliant leurs efforts pour authentifier les œuvres d’art qu’on leur donne ou qu’ils acquièrent, voire celles qui font partie de leurs collections depuis longtemps.ajoute Jonathan Sommer.

Il devrait s’agir pratiquement d’un processus continu faisant partie de la procédure d’acquisition et de conservation.

Le spécialiste estime qu’il existe encore des milliers d’œuvres contrefaites de Norval Morrisseau, comme des peintures frauduleuses ou des tirages non autorisés des œuvres de l’artiste.

Le directeur de REMUER-Qaumajuq, M. Borys, affirme que le Musée tire des leçons de cet incident, comme à chaque acquisition, et qu’il compte continuer à coopérer à toute nouvelle enquête sur les œuvres frauduleuses de Norval Morrisseau.

Nous le faisons non seulement par respect pour la famille et la descendance, mais aussi pour contribuer à la recherche sur l’histoire de l’art canadien.précise M. Borys, ajoutant qu’aucune inquiétude n’a été soulevée concernant les autres œuvres de Norval Morrisseau exposées au Musée.

– son héritage, sa famille, le fait que des activités frauduleuses ont eu lieu de son vivant. Ce n’est pas nouveau. Et il y a les victimes […] qui collectionnaient, soutenaient, exposaient, vendaient ce qu’ils pensaient être des œuvres authentiques.”, “texte” : “Les victimes sont très nombreuses, à commencer par l’artiste – son héritage, sa famille, le fait que des activités frauduleuses aient eu lieu de son vivant. Ce n’est pas nouveau. Et il y a les victimes […] qui collectionnaient, soutenaient, exposaient, vendaient ce qu’ils croyaient être des œuvres authentiques.Les victimes sont très nombreuses, à commencer par l’artiste – son héritage, sa famille, le fait que des activités frauduleuses aient eu lieu de son vivant. Ce n’est pas nouveau. Et il y a les victimes […] qui collectionnaient, soutenaient, exposaient, vendaient ce qu’ils croyaient être des œuvres authentiques.

Avec les informations de Rosanna Hempel et Issa Kixen

 
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