« Il faut sauver la Départementale 25 ! »

« Il faut sauver la Départementale 25 ! »
« Il faut sauver la Départementale 25 ! »
« Il faut sauver la Départementale 25 ! »

A A l’occasion de son déplacement le 7 novembre 2024 à Blainville-sur-Mer, dans la Manche, la ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques Agnès Pannier-Runacher a dévoilé la liste des douze lauréats de l’appel à projets Nature- des solutions basées sur l’adaptation des territoires côtiers à l’érosion. Deux d’entre eux se trouvent en Charente-Maritime. La commune de La Tremblade et la Communauté de communes de l’Île de Ré ont, en effet, retenu l’attention de l’Etat (lire notre édition du 9 novembre 2024).

Ce dispositif d’appel à projets vise à accompagner financièrement les communes côtières dans la mise en œuvre de leurs opérations de ralentissement du recul du trait de côte et de réaménagement du trait de côte en privilégiant les « solutions fondées sur la nature » utilisant l’ingénierie écologique. .

« C’est une chance pour nous. Notre littoral recule de plusieurs mètres chaque année. Ce phénomène menace la route départementale 25 qui relie Ronce-les-Bains, notre station balnéaire, à Mathes La Palmyre, au niveau des plages de l’Embellie et du Galon d’or”, rappelle la maire de La Tremblade, Laurence Osta Amigo, qui dit avoir pris conscience. en témoignent lors des études réalisées dans le cadre des démarches de Développement Durable des Stations et des Plages. L’élu affirme que si rien n’est fait aujourd’hui pour anticiper l’avancée de la mer, « on pourrait se retrouver sans route dans dix à quinze ans. Il faut absolument la sauver ! » Et on ne parle pas de la piste cyclable Vélodyssée qui longe également le littoral à cet endroit.

Une aide globale de 2,8 millions d’euros

Un plan visant à ralentir l’érosion et à contenir autant que possible l’érosion de l’océan a donc été mis en place. Il consiste à supprimer les places de stationnement présentes au plus près des deux plages de l’Embellie et du Galon d’Or et à renaturaliser le site pour y construire une barrière naturelle. Il s’agit par exemple de récupérer des souches d’arbres morts pour les positionner en façade afin de réenvaser et recréer une petite dune. La réduction de l’empreinte au sol du parking permettra d’assécher le sol. Un aménagement des accès par ganivelle et la création d’une promenade piétonne entre les deux plages sont également en projet. Tout comme le déménagement de la Vélodyssée. Plage du Gros Jonc, aux Portes-en-Ré, le projet consiste à restaurer un récif ostréicole plat.


La renaturation du site consistera entre autres à récupérer des souches pour tenter de recréer une dune protectrice.

SD

« Nous avons déjà supprimé une vingtaine de places de stationnement au parking de l’Embellie cet été. Dans ce projet, nous sommes accompagnés par le GIP Littoral. L’Office national des forêts sera responsable des travaux de renaturation», souligne le maire de La Tremblade. Le coût du projet est estimé à 640 000 euros. L’État, via l’appel à projets, va adoucir la facture. À quelle hauteur ? «On ne le sait pas encore», répond Laurence Osta Amigo. Les douze projets sélectionnés doivent se partager un budget total de 2,8 millions d’euros.

 
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