Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas, a reçu jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à la suite de l’incident au cours duquel la police israélienne a arrêté deux agents de sécurité français à l’intérieur d’un sanctuaire catholique situé sur le Mont des Oliviers et propriété de la France. , au nord de Jérusalem.
Lors de la réunion, Abbas a réitéré son appel à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à l’entrée de l’aide dans l’enclave et au retrait de l’armée israélienne. De même, il a mis en garde contre la gravité de l’interdiction des activités de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Moyen-Orient (UNRWA).
De même, le président de l’Autorité palestinienne a salué les positions européennes en faveur de la légitimité internationale et du droit international, ainsi que de la solution à deux États, comme le rapporte l’agence de presse WAFA.
Dans le cadre de sa visite, Barrot s’est rendu dans la ville cisjordanienne d’Al Biré, située à la périphérie de Ramallah, où un groupe de colons extrémistes a incendié une vingtaine de véhicules en début de semaine.
La visite a lieu après que la police israélienne est entrée dans le sanctuaire d’Eleona sans autorisation et armée. Deux agents du consulat général de France à Jérusalem ont été arrêtés, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères.
Barrot, qui était intervenu pour faire libérer les personnes arrêtées, a annulé sa visite prévue au sanctuaire. Paris a dénoncé que « ces actions ne sont pas acceptables », c’est pourquoi il a annoncé que l’ambassadeur israélien Joshua Zarka serait convoqué « dans les prochains jours ».