Quelques jours après la fusillade qui a fait 2 morts et 5 blessés à Rivière-Roche à Fort-de-France, dont un bébé de 9 mois, les résidents de la résidence Jambette Caraibes sont toujours sous le choc. Le temps semble s’être arrêté. Un témoin de la scène a accepté de raconter ce qu’il a vu. (Re)voir le rapport de Franck Edmond-Mariette et Jean-Marc Kennenga.
Franck Edmond-Mariette et Jean-Marc Kennenga
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Publié le 7 novembre 2024 à 9h56,
mis à jour le 7 novembre 2024 à 9h58
Des sceaux et des bougies commémorent le drame survenu dans la nuit de dimanche à lundi (3 au 4 novembre). Le bilan est très lourd : 2 morts et 5 blessés.
Découvrir la scène du crime est une épreuve douloureuse dont tous les habitants de la ville se souviennent encore.
Quand je suis monté à l’appartement et que j’ai vu le jeune homme par terre, ça m’a fait mal. J’ai pleuré. J’ai vu l’enfant blessé, sa jambe était ouverte. Il y avait une autre fille par terre. Elle avait deux ou trois balles dans le ventre. Elle m’a tenu dans ses bras et m’a dit qu’elle ne voulait pas mourir.
Selon ce témoin, la mère était absente au moment du drame.
Les gens disent que la mère était là et qu’elle est allée se cacher. Ce n’est pas vrai. La mère n’était pas là. Elle est arrivée plus tard.
Aujourd’hui, certains locataires vivent dans l’anxiété. Deux hommes d’une vingtaine d’années ont été interpellés. Ils sont actuellement entendus par les enquêteurs de la Police Judiciaire. Ces auditions devraient se poursuivre avant d’éventuelles saisines du parquet de Fort-de-France.
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