Une invitation et une menace. « Maintenant que la situation sur le théâtre des hostilités n’est pas favorable au régime de Kiev, l’Occident a le choix : continuer à financer (l’Ukraine) et détruire le peuple ukrainien ou admettre les réalités existantes et commencer à négocier »a déclaré le chef du Conseil de sécurité russe et ancien ministre de la Défense Sergueï Choïgou lors d’une réunion des responsables de la sécurité des pays voisins de la Russie le 7 novembre.
Cette déclaration s’inscrit dans un contexte particulier pour le monde occidental : le candidat républicain Donald Trump vient de remporter les élections présidentielles américaines, avec la promesse, sur la question ukrainienne, de négocier un plan de paix. Ce projet pourrait passer par la cession de la Crimée et du Donbass à la Russie, qui mène depuis plus de deux ans une guerre d’invasion de l’Ukraine.
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Les dirigeants russes multiplient les menaces contre les partisans de Kiev, qui continuent de fournir de nouveaux types d’armes depuis le début du conflit. Ces derniers mois, Moscou a mis en garde l’OTAN contre le fait de donner à l’Ukraine le feu vert pour utiliser des armes occidentales à longue portée pour frapper profondément en territoire russe. “Cela signifierait que l’OTAN est en guerre contre la Russie”a assuré le président russe Vladimir Poutine.