Comment expliquez-vous la difficulté de trouver un bien à moins de 250 000 € en Drôme-Ardèche ?
« 250 000 €, c’est le budget de la majorité des clients. Cependant, même si la demande est forte, les offres sont rares. Nous manquons de biens dans ce segment. Et les propriétaires de ce type de biens à vendre ont des attentes trop élevées. Ainsi, les maisons vendues 250 000 € il y a quelques années sont plus souvent cotées à 300 000 € aujourd’hui. En cinq ans, la valeur de l’immobilier a augmenté de 25 % en Drôme-Ardèche. C’est énorme ! Et la hausse des taux d’intérêt en 2023 a dissuadé les gens d’acheter. »
« Période de crise »
Quelle est la solution ?
« Il y a quelques années, pour 250 000 €, les acheteurs pouvaient avoir des attentes bien plus élevées. Aujourd’hui, il faut faire un gros travail pour que les vendeurs acceptent de baisser leur prix de vente. Mais pour le moment, ils n’ont pas encore vraiment baissé. En temps de crise, nous conseillons de faire des achats raisonnables. Et de reporter à plus tard la recherche de l’achat « coup de cœur ». En effet, même aujourd’hui, il est toujours plus intéressant financièrement d’être propriétaire que locataire. Mais il faut revoir à la baisse nos prétentions et les territoires prévus. »
« Baisse des taux d’emprunt »
Y a-t-il des signes de guérison ?
« Depuis le début de l’année 2024, nous avons vu d’importantes négociations sur les prix aboutir. Cela se reflétera dans les chiffres de 2024. Et en ce début d’année, on assiste également à une petite baisse des taux d’emprunt, de l’ordre de 0,3 %. Et les banques ont tendance à augmenter les conditions de prêt. Ces signaux laissent espérer une reprise du marché immobilier en Drôme-Ardèche. »
