Que vaut The Acolyte, la nouvelle série Star Wars de Disney+ ? – .

Que vaut The Acolyte, la nouvelle série Star Wars de Disney+ ? – .
Que vaut The Acolyte, la nouvelle série Star Wars de Disney+ ? – .

CRITIQUE – La franchise Guerres des étoiles joue gros avec la sortie attendue d’une nouvelle série dans laquelle Lee Jung-jae (Jeu de calmar) joue le rôle principal.

Et si L’Acolyte était l’une des dernières chances pour Disney de redorer l’image de la franchise Guerres des étoiles ? Échaudé par l’accueil plus que mitigé réservé à la dernière trilogie au cinéma, le géant américain du divertissement a semblé trouver le remède miracle sur sa plateforme de streaming Disney+. Le lancement de Le Mandalorien et l’incroyable succès qui en a résulté sur trois saisons annonçait inévitablement le « réveil de la Force » dans l’univers créé par George Lucas.

Hélas, le reste de la série dérivée Guerres des étoiles allait s’avérer plus compliqué que prévu. Aucune des créations de la plateforme n’a réussi à conquérir le public comme l’a fait le personnage de The Mandalorian et son irrésistible bébé Yoda. Pire, des déceptions majeures comme Le livre de Boba Fett , Andor , Ahsoka et dans une moindre mesure – Obi Wan Kenobi ont fini de détruire les espoirs des fans les plus fidèles de la saga.

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Seules quelques séries animées comme Mauvais lot , Guerre des clones, Rebelles ou plus récemment Contes des Jedi ont – en partie – réussi à bien faire. Autant dire que le public de la franchise attend L’Acolyte comme un alpiniste de l’Everest qui attend son oxygène à plus de 8 000 mètres d’altitude !

Après avoir regardé les 4 premiers épisodes, L’Acolyte a déjà un premier mérite : celui d’explorer une époque jamais dévoilée à l’écran. L’histoire se déroule environ un siècle avant la montée de l’Empire et observe une galaxie familière et lointaine à travers le prisme de la Haute République. Une époque où la démocratie et l’Ordre Jedi prospéraient en paix.

Mais dans cet univers pacifié, un assassin solitaire travaillant pour un sponsor anonyme (même si son sabre laser rouge trahit vite son affiliation) traque les Jedi pour les tuer. Afin de résoudre ce mystère, le Conseil Jedi dépêche son meilleur élément, Maître Sol (Lee Jung-jae) pour mener l’enquête aux côtés d’une de ses anciennes padawan, Osha (Amandla Stenberg) qui pourrait bien être étroitement impliquée. à cette série d’assassinats…

Amandla Stenberg joue Osha dans « The Acolyte »
Christian Black / Lucasfilm Ltd.

Après cette introduction, L’Acolyte révèle alors son deuxième mérite : la réalisatrice Leslye Headland. Connu jusqu’ici pour ses films ou séries romantiques-sociétales-drôles, le cinéaste américain avait promis de bousculer le monde. base de fans trop masculin Guerres des étoiles en donnant aux femmes les rôles qu’elles méritent enfin dans cet univers. Rappelons que les personnages de la princesse Leia et de Rey Skywalker étaient pourtant déjà passés par là… Mais L’Acolyte mais reste équilibré en termes d’équité entre les sexes.

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C’est surtout la perspective fraîche et la réalisation soignée de Leslye Headland qui confèrent à la série un caractère particulier. Fini le fan service et les références trop attendues à la saga originale (nouvelle ère oblige). Les décors et la variété des différentes planètes explorées – montagneuses, forestières, maritimes ou désertiques – attirent immédiatement le regard. Tout comme l’intrigue qui penche davantage vers l’enquête policière que vers l’action pure avec un rythme plus détendu, bien que jamais ennuyeux.

Un changement dont personne ne se plaindra puisque certains synopsis et certaines scènes de la série Guerres des étoiles les précédents étaient répétés encore et encore. Les chorégraphies des combats, d’une poésie très asiatique, se rapprochent d’ailleurs bien plus de celles de Tigre et dragon que de Rapide et furieux. Et tant mieux.

Charlie Barnett, Dafne Keen, James Henri-Thomas et Lee Jung-jae dans “The Acolyte”.
Christian Black / Lucasfilm Ltd.

En tête d’affiche, on retrouve l’acteur sud-coréen, désormais le plus célèbre de la planète, Lee Jung-jae. L’étoile de Jeu de calmar , la série Netflix la plus regardée de tous les temps, trouve ici son premier rôle international à 52 ans. Et en anglais s’il vous plaît ! Lui qui n’avait jamais appris la langue de Shakespeare avant le tournage de L’Acolyte se porte à merveille.

Le ton calme et la sagesse vertueuse de son personnage conviennent parfaitement à sa diction déambulante. Mais c’est à travers ses expressions que Lee Jung-jae fait ressortir les émotions qui hantent son personnage de maître Jedi hanté par les remords et par un passé que l’on soupçonne obscur.
A ses côtés, la jeune actrice afro-américaine de 25 ans, Amandla Stenberg (Jeux de la faim, Les esprits les plus sombres), fait éclater l’écran !

Avec une fraîcheur naturelle et la confiance d’une actrice établie, elle assume le double rôle complexe d’Osha et de sa sœur jumelle Mae. L’évolution de son personnage est une belle promesse pour la suite de la série. Et nous n’oublierons pas la magnétique Carrie-Ann Moss, l’éternelle Trinité de Matricequi incarne un maître Jedi impassible.

La première scène du premier épisode dans laquelle elle apparaît devrait même faire date dans l’histoire de la saga. De l’espoir contenu à la bonne surprise confirmée, L’Acolyte semble bien parti pour écrire un nouveau chapitre enfin plus mature de l’univers mythique Guerres des étoiles sur Disney+.

 
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